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legalisation prostitution

Publié le 21/12/2012

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Est-ce que la légalisation de la prostitution serait une bonne chose? Il serait sage de d’abord définir les concepts de cette grande question morale. La légalisation étant «l’action de légaliser« (Larousse, 2012), soit «Rendre légal« (Larousse 2012), donc «conforme à la loi« (Larousse 2012). La prostitution étant «Acte par lequel une personne consent à des rapports sexuels contre de l’argent ; état de la personne qui en fait son métier« (Larousse, 2012). Finalement, prostitué étant la «personne qui se prostitue« (Larousse, 2012). Il est un sophisme de penser que la légalisation de la prostitution est une bonne chose car la prostitution a toujours existé et existera toujours. C’est pourquoi nous avons poussé notre recherche beaucoup plus loin afin de nous positionner là-dessus. Il est vrai que les débuts de la prostitution remonte à très loin tel que la préhistoire ou l’Antiquité, ou il était courant d’offrir sa femme ou sa fille à des visiteurs ou d’aller offrir son corps à une personne pauvre en croyant que l’offrande était destinée aux divinités en lesquelles ils croyaient. Aussi, à plusieurs époques de notre histoire, on a essayé de combattre la prostitution. Nous croyons que les personnes qui en sont à se prostituer, sont des personnes dans le besoin. Nous croyons aussi que légaliser la prostitution n’est pas une bonne chose pour leur venir en aide. Ce que nous proposons, c’est une réglementation permettant de protéger les prostitués et d’incriminer le client. Nous proposons aussi des services d’aide pour ceux et celles désirant s’en sortir.    La prostitution est rarement un projet de vie, c’est une solution de survie. Beaucoup de facteurs sociaux et psychologie en sont souvent la cause. Pour ce qui est de la psychologie, si une personne a vécu de la violence conjugale, du rejet, un sentiment d’abandon, ou de l’injustice dans son enfance ou encore a été victime...

« puisse pas attribuer ces gestes à ses parents.

C'est le syndrome de Stockholm : «le syndrome de Stockholm décrit donc une situation, fondamentalement paradoxale, où les agressés vont développer des sentiments de sympathie, d'affection, voire d'amour, de fraternité, de grande compréhension vis-à-vis de leurs agresseurs.» (Vermulen, 2012).

Par exemple, un enfant qui dit : «Papa me bat parce qu'il m'aime» démontre bien le syndrome de Stockholm.

Dans le milieu de la prostitution, les prostitués peuvent aussi montrer ce syndrome à l'égard des clients qui les maltraite et les proxénètes.

Comme vous pouvez le voir, l'enfance à un grand impact sur le chemin que nous prenons dans la vie.

Des facteurs économiques peuvent aussi en être la cause.

On peut d'ailleurs observer que ce milieu est un milieu pauvre.

C'est une solution de survie.

Dans ce cas-ci, l'argent est le but premier.

Il y a bien sur l'univers de la drogue qui est un cercle vicieux, car on se prostitue pour payer notre drogue, on consomme plus pour oublier, donc on doit travailler encore plus.

Il y a aussi les réseaux de trafics humains, une catégorie à part dont nous allons traiter plus tard.

On peut donc constater que ce sont surtout des déterminismes culturels qui peuvent mener à la prostitution.

En fait, le fait de se prostituer peut être vu comme un symptôme d'une souffrance profonde et d'une tentative de solutions face à cette souffrance. Toute cette souffrance refoulée est un déni de la violence subi et même à cette conduite autodestructive.

Ce sont des personnes traumatisées et ce «travail» les traumatise davantage.

Selon des études, la moitié des prostitués ont eu contact avec cet univers dès leur enfance.

Souvent leur mère, soeur, tante ou autres membres de leur famille se prostituaient eux aussi.

Les prostitués peuvent aussi avoir un certain dédoublement de la personnalité, car leur surnom, leur comportement et leur maquillage est en fait une sorte de camouflage.

Ils ont peur du regard et du mépris des gens et se cacher derrière un «personnage» les aide à tenir le coup dans leur misère.

C'est le cercle vicieux de l'argent, la majorité aimerait se sortir de ce milieu malsain.   La première raison de pourquoi nous ne devrions pas légaliser la prostitution mais plutôt de rendre le client coupable, ainsi que de créer des programmes sociaux pour les prostitués est celle-ci : dans les pays où la prostitution est totalement légale, le taux de trafic humain ne baisse pas...

Au contraire celui-ci augmente.  L'industrie du sexe peut fleurir en toute liberté et sans trop de contraintes.

Prenons l'exemple de l'Allemagne. En 2002, la prostitution a été déclarée reconnue comme activité légitime.

Or, dès que les premiers pas vers la. »

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