L'école développe-t-elle les inégalités sociales ?

« Dissertation sur « Les inégalités économiques expliquent-elles à elles seules l’inégalité des chances à l’école? », Aujourd’hui, et ce depuis la création d’une école gratuite, laïque et obligatoire par Jules Ferry en 1882, tout le monde a accès à l’ école .

Cependant, tous ne semblent pas y avoir accès de la même façon et l’on observe toujours des disparités quant au destin scolaire des individus.

Car si tous ont le droit à une éducation, certains semblent plusenclins à réussir que d’autres.

Ceci vient donc mettre à mal le concept d’égalité des chances prôné notamment par Alexis de Tocqueville qui est de ceux qui pensent qu’il faut favoriser l’égalité des chances plutôt que celle des conditions et, ce faisant, permettre à tout le monde d’atteindre n’importe quelle place dans la société, et ce, sansse préoccuper de l’origine des individus selon le principe de méritocratie.Peut-on dire que seulement les raisons économiques sont à l’origine de cette reproduction sociale et expliquentl’inégalité des chances à l’école ?Nous allons voir dans une première partie que les inégalités économiques sont sources de privilèges ou de handicaps; puis dans une seconde partie que d’autres facteurs expliquent ces inégalités des chances à l’école. I/ L'échec scolaire conséquence d'inégalités économiques… A.

Conditions plus ou moins favorables pour étudier selon le revenu des parents… _ Comme les revenus des cadres sont plus élevés que les ouvriers donc ils peuvent fournir a leurs enfants desconditions de vie meilleur pour la réussite scolaire.

Par exemples, en matière de localisation et qualité de l’habitat,qualité de l’alimentation , cours particuliers, ressources informatiques, achat de livres etc.… Donc il y a un facteuréconomique qui est en jeu ici.

( document 2 )_On peut le constater avec le document 1 : D’après la source, en 2000-2001, sur 100 étudiants en CPGE, 51.4 étaitd’origine PCS alors que 2.0 était d’origine agriculteurs ou encore 5.4 était d’origine ouvriers._Plus le revenu des parents est faible plus leur enfants peuvent avoir un retard scolaire.

Par exemple, selon l’INSEE,en 1997, sur 100 enfants ayant un retard de scolarité, 67.1 provenait des parents ayant les revenus les pus faiblesalors que 17.7 % provenait des parents ayant les revenus les plus élevés.

(document 3) B.

Le coût des études _Le parcours scolaire est analysé comme un investissement réalisé par les parents.

Comme tout investissement, sarentabilité est incertaine et il implique des coûts : les coûts financiers (frais de scolarité, logement, coût detransport), les coûts psychologiques (stress, la fatigue).

Le coût économique absolu d’une année d’ étudesupplémentaire est identique quelle que soit l’ origine social; en revanche, le coût absolu rapporté au budget, c’est-à-dire le coût relatif, est plus élevé pour les ménages des catégories populaires que pour ceux appartenant aux catégories supérieures de la population.

(cours) _R.

Boudon dans les milieux populaires lorsque l’enfant a déjà atteint un niveau scolaire supérieur à celui de sesparents, le gain apporté par un supplément d’ éducation apparaîtra souvent comme un luxe trop coûteux.

Enrevanche, dans les catégories supérieures, on cherche à maintenir les enfants dans l’ enseignement long, même s’ilsont de mauvais résultats.

(cours) Voici encore une inégalité ! Transition: S'il est vrai que les inégalités économiques influent sur la réussite scolaire des individus ...

le facteur économique nepeut toutefois pas expliquer à lui seul le déroulement d'un parcours scolaire , c'est qu'autres facteurs entrent encompte.

II/ ...

mais pas seulement, de multiples autres facteurs entrent en compte A.

Le capital culturel _ Le capital culturel : se sont les connaissances , le savoir-faire mais aussi la manière d’être de voir les chosesacquises grâce à la socialisation ce que Bourdieu appelle l’habitus.

Le diplôme corresponds à du capital culturel institutionnalisé, il fait donc parti du capital culturel.

« les familles qui appartiennent aux milieux les plus favoriséeset détiennent les diplômes les plus élevés […] de leurs enfants ».

Donc la réussite scolaire est surtout liée à la plusou moins grande dotation en « capital culturel », cette dotation variant selon le milieu social, ou le niveau d’éducation des parents.(document 4 + cours). »