LE XVIIe SIÈCLE EN PHILOSOPHIE
Publié le 22/02/2012
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Le XVIIe siècle voit se modifier les conditions de la vie intellectuelle. Dès le XVe siècle, l'invention de la presse à imprimer, par Gutenberg, avait permis une production de livres sans cesse plus importante. Par la suite, l'abandon progressif du grec et du latin comme langues savantes, et l'utilisation de la langue vernaculaire, permirent l'élargissement du public ainsi que la diffusion des idées auprès de populations auparavant tenues à l'écart. Ainsi, la traduction de la Bible en allemand, par Luther, n'est pas sans rapport avec le succès de la Réforme qui cristallisa un mouvement de rejet de l'Église telle qu'elle était alors, c'est-à-dire trop à l'écart de ses fidèles. Enfin, philosophes et savants communiquèrent entre eux de plus en plus activement. Les lettres, souvent recopiées ou diffusées, permettaient la propagation de certaines doctrines dans les milieux savants, sans passer par les circuits officiels toujours susceptibles de pratiquer la censure. La fondation de sociétés savantes ainsi que l'apparition de périodiques consolidèrent ce climat d'innovation. Mais cette dynamique intellectuelle, qui creusa entre savants et autorités religieuses un fossé de plus en plus profond, ne peut se comprendre qu'à la lumière de la transformation la plus radicale qu'apporta le XVIIe siècle dans le champ du savoir.
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