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Le travail n'est il qu'une lutte avec la nature ?

Publié le 11/03/2024

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« Le travail n’est il qu’une lutte avec la nature ? Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger, dit le dicton.

En paraphrasant ce dernier, on pourrait dire qu’il en va de même du travail et qu’il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler.

[il faut parler du travail et de la nature...donc j’essaie de trouver quelque chose qui évoque des deux choses...je joue sur un dicton que je modifie..mais il me permet d’évoquer la nécessité de manger, donc un besoin naturel] La récente réforme des retraites, faisant reculer l’âge légal de départ à la retraite, montre à quel point la volonté de ne pas rester en activité tout au long de sa vie est une aspiration forte des individus.

[là, j’ancre le sujet (qui n’existe pas encore) dans une actualité pour en montrer la pertinence] C’est que le travail, que dans l’espace social on définit comme une activité laborieuse et rémunérée visant à concourir à la vie économique du pays, est non seulement un devoir, une obligation au moins morale, mais aussi une contrainte dans la mesure où, dans le meilleur des cas, une existence sans travail donne lieu à une vie limitée ou misérable, et dans le pire des cas, donne lieu à l’impossibilité de subvenir à ses besoins, donc à la mort.

Le travail n’existe que parce que rien ne nous est donné sans que nous fassions un effort et qu’il nous faut engager un rapport de force (puisqu’il s’agit de dépenser de l’énergie) avec notre environnement existentiel.

[ici je définis la notion de travail et j’évoque la dimension obligatoire et contraignante en évoquant seulement les différentes manières qu’ont les pays de penser le travail] Qu’il s’agisse de la société, c’est à dire d’un travail social, et non plus d’un contact direct avec la nature, c’est à dire d’un travail naturel, cela ne change rien fondamentalement, puisqu’il s’agit toujours des mêmes besoins à satisfaire.

Or, ces besoins sont naturels.

Le travail, en ce sens, fusse sous la forme artificialisée du monde social et culturel, n’est rien d’autre qu’un rapport de force, un combat, une lutte avec la nature.

[ici je valide le présupposé du sujet (qui n’existe pas encore) puisqu’il présuppose que le travail est une lutte avec la nature] D’un autre côté, ne devons nous pas faire une distinction entre besoin et désir, attendu que la modalité capitalistique de nos sociétés modernes traduit tout autre chose, de part les production luxueuses qui sont les nôtres, que la satisfaction de besoins élémentaires et naturels.

Ne travaillons nous pas pour autre chose que la simple satisfaction des besoins ? Ne travaillons nous pas, de fait, pour satisfaire nos envies, nos désirs et qui n’ont pas d’analogues dans le.... »

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