Le travail n'est-il que servitude ?

D’autre part, comme l’exprime Karl Marx dans Le Capital, livre 1- 3ème section, le travail permet à l’homme matérialiser son imagination, de fabriquer quelque chose qui aura préexisté dans son esprit et dont il aura conscience, à la différence des animaux, qui eux, produisent et construisent par pur et simple instinct. De cette manière, le travail qui permet à l’homme de dynamiser son esprit, de stimuler sa volonté et son attention va permettre une libre expression qualités intellectuelles de l’homme. Ceci, peut entre autre lui permettre de prendre conscience de lui-même en tant que sujet actif, sujet d’invention, qui apporte et contribue au fonctionnement de la société. Ainsi, pour reprendre le terme de Bergson, l’ « homo faber «, l’homme qui fabrique des objets utiles ne peut pas se soumettre aux contraintes du travail. En effet, l’œuvre qu’il produit est destinée à l’usage. C’est donc une sorte de « bonne servitude « puisqu’il se crée son propre univers d’objets, lui permettant d’améliorer son quotidien. De plus, l’homme ne peut vivre ou survivre seul. Il est destiné à vivre en communauté, qu’elle soit plus ou moins grande. Il ne peut effectivement pas assimiler toutes les compétences et les aptitude. C’est pourquoi, le travail est essentiel, dans la mesure où « chacun travaille pour acheter le travail d’autrui «. En ce sens, le travail, qui prend généralement une grande place dans le processus de socialisation des individus, est aussi un moyen de renforcer les liens sociaux, et le contact