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LE TRAVAIL N'EST-IL QUE PEINE ?

Publié le 20/08/2012

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travail

Ce paradoxe est bien souvent mis en avant par les personnes retraitées. On en déduit finalement que ces personnes ont un besoins de se sentir utile mais aussi d'animer, de structurer leurs journées.  Ainsi, si l'homme est voué au travail, ce n'est pas seulement en vertu d'une contrainte extérieure, mais parce que le travail est aussi dans sa nature.  Assurément, le travail libère l'homme de l'ennui et de l'oisiveté. Il est naïf de croire que seul l'ordre du divertissement pourrait régir notre vie, que serions-nous sans travail ? Nous avons besoin du travail pour bien d'autres raisons que des raisons économiques. Nous en avons besoin pour le plaisir même d'agir. Privée de travail, notre vie serait privée de sens.

travail

« signe de respectabilité.

On peut donc accorder au travail une valeur existentielle et sociale celui-ci sauve de la déshumanisation qu'engendre souvent l'exclusion.Autrement dit, sans travail, les individus ne seraient pas intégrés.

Le travail est donc nécessaire pour un certain bien-être malgré le fait qu'il exige un effort et de lapeine.

Ce paradoxe est bien souvent mis en avant par les personnes retraitées.

On en déduit finalement que ces personnes ont un besoins de se sentir utile mais aussid'animer, de structurer leurs journées.Ainsi, si l'homme est voué au travail, ce n'est pas seulement en vertu d'une contrainte extérieure, mais parce que le travail est aussi dans sa nature.Assurément, le travail libère l'homme de l'ennui et de l'oisiveté.

Il est naïf de croire que seul l'ordre du divertissement pourrait régir notre vie, que serions-nous sanstravail ? Nous avons besoin du travail pour bien d'autres raisons que des raisons économiques.

Nous en avons besoin pour le plaisir même d'agir.

Privée de travail,notre vie serait privée de sens.

Le travail a un sens et il est pourvoyeur de sens, bien plus qu'il n'est peut-être une nécessité extérieure.

Prenons l'exemple des blocusétudiants, grands nombres se plaignent paradoxalement qu'ils s'ennuis, manquent de rythme, ne savent que faire de leur journée et finalement devient presquemaussade. En conclusion, on peut dire que le sentiment envers le travail est un véritable paradoxe.

Tantôt il apparait comme libérateur, tantôt comme porteur d'emprisonnement,tantôt comme quelque chose d'aliénant, tantôt comme un facteur de déshumanisation...

tout dépend de notre attitude à l'égard du travail lui-même.

Tout du moins, ilest vrai que depuis quelques années, on observe une tension sociale se dessiner selon les catégories sociaux professionnelles et la différenciation d'appréciation dutravail.

En effet, de manière de plus en plus nette, on voit que pour certain le travail semble essentiel au bonheur alors que d'autres travailleurs qui entretiennent unrapport malheureux au travail surtout en raison des dégradations des conditions de travail.

On comprend alors qu'une augmentation de l'autonomie peut êtresynonyme de bonheur pour un cadre mais pas nécessairement pour un ouvrier.

Faut-il alors travailler plus pour se sentir mieux et avoir davantage de reconnaissancesociale ? Mais dans ce cas là, où se place le temps pour les loisirs, qui raisonnablement est le marqueur de l'évolution et de l'avantage du progrès technique et de notresociété ? (Rien de tel que des vacances ratées pour vous réconcilier avec une vie de labeur.

Arnold Bennett). --------------------------------------------[ 1 ].

Mis en lumière par Marx dans Les manuscrits de 1844 : le travail devient extérieur à l'ouvrier, qui n'y développe aucune énergie libre et authentique, qu'ellesoit morale ou physique.[ 2 ].

http://www.cite-sciences.fr/francais/web_cite/informer/tec_met/travail/sante.htm. »

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