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Le travail n'est-il qu'asservissement ?

Publié le 02/01/2015

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travail
Sujet de dissertation : « Le travail n'est-il qu'asservissement ? » « Le travail éloigne de nous trois maux : l'ennui, le vice et le besoin » nous dit Voltaire dans Candide. En ce sens, le travail semble être une activité positive. Néanmoins, le travail nécessite un effort, une violence. Il y a donc une ambivalence de la valeur du travail. Pour les grecs, le travail est servile, ils s'en déchargent donc sur les esclaves. Dans l'ancien testament, le travail apparaît comme une punition divine « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » Genèse 3.19. Ethymologiqmt le travail vient de ''tripalium'' qui signifie ''instrument de torture''. L'homme est condamné à travailler pour subvenir à ses besoins, il est condamné par le travail à réaliser ses conditions d'existence. Il perd ainsi la liberté de faire autre chose. Mais finalement, qu'y a-t-il de plus important de se consacrer à sa propre existence ? Dans notre société le travail est une valeur. En effet, pour s'accomplir il faut s'épanouir dans son travail. Il est devenu impératif de chercher à réussir dans la vie, phénomène moderne lié au système et à l'esprit capitaliste de notre société. Le gain de richesse par le billet du travail devient une fin en soi. Il y a donc une ambivalence dans la représentation du travail que l'on se fait, il est à la fois une aliénation càd que nous nous perdons dans une activité à laquelle on ne consent pas, mais aussi une condition d'accomplissement. On peut alors se demander si le travail est nécessairement aliénant, en d'autres termes : « le travail n'est-il qu'asservissement ? » Si on considère le travail comme une aliénation, on ne saurait rien cependant des activités dans lesquelles s'accomplir. Quelles activités supérieurs au travail ? Que faire si l'on ne travail pas ? Que faut-il supposer ? Le travail vise une fin extérieure alors n'est-il pas nécessairement aliénant ? L...
travail

« règle vraie.

La technique vise à réduire la résistance du réel à nos désirs.

Descartes pense que le premier moteur de cet amoindrissement est la technique.

La science va avoir pour but de développer la connaissance technique.

Donc la science n'est plus un savoir pour savoir mais pour agir.

Selon Descartes dans le Discours de la méthode : ''la science est la technique qui a pour projet de nous rendre comme maître et possesseurs de la Nature''.

Le travail apparaît bien comme une activité aliénante par définition dans le sens où nous perdons la liberté de nous réaliser dans des activités où l'on s’accomplit soi-même, sa fin est extérieure et il implique un effort que l'on veut minimiser, voire faire disparaître.

Cependant nous avons observé le travail uniquement du point de vue de sa fin.

Ne peut-on pas le considérer du point de vue de ses effets immanents – des effets qui s'implique à l'intérieur même du travail – sur celui qui travail.

Selon Voltaire il nous éloigne des penchants aux choses que la société réprouve, du vice.

En ce sens on peut le considérer comme une condition d'accomplissement ? N'y-a-t-il pas une dimension proprement humaine par laquelle l'Homme se réalise ? Le premier but du travail serait de vivre, d'exister, de subvenir à nos besoins.

Selon Marx et Engels, les hommes se distinguent des animaux ''dés qu'ils commencent à produire eux mêmes leur moyen d'existence''.

Mais ajoute-t-il si ils le font c'est ''en conséquence de leur organisation corporel''.

Par exemple l'homme n'a pas de fourrure, il est né nu, il n'a pas de défenses ou de cornes pour se défendre.

Du fait de son organisation corporelle l'homme est obligé d'utiliser les techniques, or si l'homme possède l'intelligence c'est qu'il n'est pas l'être le plus démuni.

L'homme a des mains, le fait est qu'il n'est pas le plus démuni.

Aristote pense que les mains sont un nombre indéfini d'outils.

Jacques Monod nous dit que l'outil et l'organe ont comme point commun d'avoir une fonction.

En revanche le principe d'organisation d'un outil est externe, alors que celui d'un organe est interne.

Il se développe tout seul.

Aristote nous que c'est parce qu'il possède des mains qu'il est plus intelligent, car il a ll'intelligence de s'en servir.

La main permet d'être d'intelligence avec le monde.

Pour Bergson ''les outils sont le prolongement du corps'', pour lui ''si nos organes sont des instruments naturels, nos instruments sont par la même des organes artificielles'' dans Les deux sources de la morale et de la religion .

Le travail et la technique sont les moyens par lesquels l'homme étend son être sur les choses.

Le travail le plus terre à terre est l'agriculture : c'est la transformation de la nature, ''donner une forme utile'' Marx.

Dans un objet on distingue la matière et la forme.

Par le travail nous donnons une forme à la matière.

Marx nous dit que ''le résultat auquel le travail aboutit, préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur'' dans Le Capital .

L'ouvrier peut déployer l'ordre de son action, autrement que dans son action même.

Ce qui fait que le travail est humain c'est que la forme préexiste dans la tête avant d'exister dans la matière.

Pour Marx, en droit, le travail humanise l'homme.

En transformmant la nature hors de lui, il la transforme en lui et développe des capacités qui y someille.

L'essence vient du mot esse qui signifie être, pour Sartre ''l'existence précède l'essence'' en d'autres termes c'est en existant que l'homme se définit.

Hegel défend cette idée que l'homme s'humanise par le travail.

L'animal refuse la mort par instinct de survie càd par nature.

Hegel nous explique la dialectique du maître et de l'esclave, l'esclave a refusé la mort il a donc succombé à sa nature et le maître a obtenu une satisfaction immédiate de ses désirs il est libre.

Mais l'esclave refoule ses désirs, il effectu un travail sur sa nature et devient maître de la condition qui la rendu esclave.

Alors que le maître est devenu tributaire du travail de l'esclave.

Il y a donc une inversion dans cette dialectique.

Il y a mouvement dialectique au sens de Hegel quand il y a une contradiction qui appelle sa propre négation ou son propre dépassement dans une étape supérieur : il y a tout d'abord une liberté première naturelle qui est satisfaite de façon immédiate puis une aliénation càd une négatation de cette liberté précédente et puis finalement une liberté médiatrice pour l'esclave qui acquiert une maîtrise de soi, de sa nature.

Le travail modifie donc notre nature.

Si il est positif même dans son aliénation on peut s'y adonner pour ses effets.

La fin du travail est extérieur à soi-même, en cela le travail est asservissement.

Mais les effets du travail sont positifs, on peut donc travailler en vu de ses effets positifs.

Le travail devient praxis ou quasi praxis.

En ce sens, le travail apparaît bien comme libérateur dans les effets immanents de son accomplissement.. »

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