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Le travail instaure-t-il entre les hommes l'égalité ou l'inégalité ?

Publié le 07/07/2004

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travail

Dans l'état civil, l'homme peut actualiser sa perfectibilité. Dans le commerce que les hommes entretiennent entre eux, leurs facultés se développent. Les avantages dont l'homme naturel se prive,  Rousseau ne les indique pas. Au contraire les avantages regagnés sont affirmés être si grands que le bilan est nettement positif. Les facultés, qui n'étaient qu'en germe, s'exercent dans le commerce que les hommes entretiennent entre eux. L'âme, composée à la fois des idées - l'homme est un être de raison - et des sentiments - l'homme est aussi un être de coeur - « s'élève «. L'homme tenait à la nature, comme à un sol, il s'en détache et opère une élévation toute spirituelle : le haut est valorisé, comme si l'homme accédait à la divinité. Cette signification religieuse est marquée par le « il devrait bénir «. L'homme devrait, dans un regard rétrospectif sur sa propre histoire, « louer « ce passage, responsable de tant de changements. L'homme est responsable de son élévation comme de sa chute.

Le travail est cette activité qui nous permet d’avoir un salaire,une place dans la société. Le travail procure ainsi un certain pouvoir d’achat et la possibilité d’exercer un tel pouvoir dans l’acte de consommer. Le travail est de prime abord un facteur d’humanisation : comment expliquer alors les inégalités parmi les hommes ? Le travail est-il le seul facteur à l’origine des inégalités entre les hommes ?

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« Dans le commerce que les hommes entretiennent entre eux, leurs facultés se développent.Les avantages dont l'homme naturel se prive, Rousseau ne les indique pas.

Au contraire les avantages regagnéssont affirmés être si grands que le bilan est nettement positif.

Les facultés, qui n'étaient qu'en germe, s'exercentdans le commerce que les hommes entretiennent entre eux.

L'âme, composée à la fois des idées - l'homme est unêtre de raison - et des sentiments - l'homme est aussi un être de coeur - « s'élève ».

L'homme tenait à la nature,comme à un sol, il s'en détache et opère une élévation toute spirituelle : le haut est valorisé, comme si l'hommeaccédait à la divinité.

Cette signification religieuse est marquée par le « il devrait bénir ».

L'homme devrait, dans unregard rétrospectif sur sa propre histoire, « louer » ce passage, responsable de tant de changements. L'homme est responsable de son élévation comme de sa chute. Mais la symbolique de l'élévation ne va pas sans la chute, qui est la dégradation forgée par l'homme lui-même etdont il est entièrement responsable.

Autrement dit l'homme peut faire, fait « souvent » un mauvais usage de sacondition nouvelle.

Il n'est pas inscrit comme un développement nécessaire que s'installent l'inégalité, l'opposition,ou la licence au contraire l'homme est responsable de son histoire, de son élévation, comme de sa chute.

Plus ils'élève, plus il réalise l'humanité en lui ; plus il s'abaisse, plus il dégrade son humanité, au point d'attendre uneinhumanité inférieure même à l'animalité.

L'intérêt de ce texte est de montrer que dans l'état civil, ce qui est « borné» devient ouvert.

Ce qui montre bien que Rousseau n'a jamais affirmé que l'état de nature avait existé ni a fortioriprôné un retour à un tel état.

C'est seulement dans l'espace social que les hommes peuvent actualiser leurperfectibilité et accéder à une existence d'une plus grande moralité.

3.

TRANSITION Comment expliquer que le travail fasse émerger des inégalités parmi les hommes ? Que faut-il alors comprendre parces inégalités ? L'égalité a-t-elle véritablement un sens ? II Origine des richesses 1.

la propriété privée Texte J.-J.

ROUSSEAU, Discours sur les origines et les fondements de l'inégalité parmi les hommes Consultez le texte intégral du Second Discours sur la bibliothèque Athena de l'Université de Genève "Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire: Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour lecroire, fut le vrai fondateur de la société civile.

Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères etd'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à sessemblables: Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, etque la terre n'est à personne.

Mais il y a grande apparence, qu'alors les choses en étaient déjà venues au point dene pouvoir plus durer comme elles étaient; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieuresqui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain.

Il fallut faire bien desprogrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant qued'arriver à ce dernier terme de l'état de nature". 2.

2.

La subordination des individus à la division du travail Texte K.

MARX, Critique du programme de Gotha . "Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination desindividus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand letravail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec ledéveloppement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sourcesde la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra êtredéfinitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacunselon ses besoins"!".. »

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