Le travail fait-il le malheur de l'homme ?
Publié le 31/03/2009
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De part son étymologie (instrument de toture), le travail évoque l’oppression voire l’aliénation. Dans le même ordre d’idée, Alain dira que l’essence du travail est d’être « forcé «.
Toutefois, le travail paraît, d’un autre côté, être la condition de possibilité même du bonheur de l’homme. N’est-il pas un moyen d'exprimer toutes nos capacités manuelles et intellectuelles. Ne permet-il pas de donner un sens à l’existence, de nous libérer des nécessités naturelles, de nous insérer au sein de l’ordre social ? Le travail est-il vraiment une malédiction ? Le signe de notre déchéance comme le rappelle la Bible ?
Dans un premier temps, nous envisagerons le travail comme source de liberté et d’épanouissement de soi. Ensuite, à travers les analyses marxistes d’exploitation et d’aliénation, nous parlerons du travail comme d’un malheur. Enfin, tentant de dialectiser le sujet, nous tenterons d’envisager, avec Nietzsche, les conditions d’une activité à la fois laborieuse et artiste.
- I) Le travail comme source de bonheur individuel et social. Il faut travailler pour être homme. Une société heureuse exige le travail de chacun.
- II) Le travail comme malédiction malheureuse: Le travail comme exploitation de chacun et aliénation de tous.
- III) Un travail créateur: L'artiste, ce Sisyphe heureux.
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