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le travail ets il une torture

Publié le 05/05/2021

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travail
Dissertation de philosophie : Sujet : Le travail est-il une torture ? Voltaire disait « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Ici, Voltaire voit le travail comme une libération, une manière de se libérer des contraintes naturelles. On voit bien qu’il met le travail au cœur de la société humaine, il en fait la réponse à tous les problèmes. Evidemment, il n’y a pas qu’un seul type de travail : il y aurait le travail de soi, le travail domestique, le travail scolaire et bien évidemment le travail rémunéré. Le travail est donc une valeur centrale et l’activité principale de l’homme. Est-il pour autant juste de dire que le travail n’apporte que la liberté et l’épanouissement de soi-même ? Ne fait-il pas parfois le contraire de libérer les hommes en les aliénant ? En étant si important dans la société, ne devient-il pas obligatoire et par là même contraignant ? Le travail nous rend-il aussi indépendant que l’on aimerait le croire ? Ce sujet contient des anthropiques visant à se questionner sur la place du travail dans la vie de l’homme. Le travail est-il une torture ? Nous verrons dans un premier temps l’hypothèse selon laquelle le travail n’est pas une torture, dans un deuxième temps celle selon laquelle le travail est une torture sous certains aspects. Nous finirons par étudier l’hypothèse selon laquelle le travail n’est pas une torture mais seulement sous certaines conditions. Le travail n’est pas une torture. Ne dit-on pas que le travail c’est la santé ? C’est du moins ce que pense de nombreux philosophes comme Voltaire, vu précédemment, ou Karl Marx qui a beaucoup à dire sur ce sujet. Il dit que le travail permet de se distinguer de l’animal, se libérer des contraintes naturelles et de réaliser notre humanité. Il entend par ici que le travail est ce qui fait de nous des hommes, il dit d’ailleurs dans Le Capital que « ce qui distingue de prime abord et avantage le plus mauvais des architectes par rapport à la meilleure des abeilles, c’est qu’il a construit les cellules dans sa tête avant de les construire dans la ruche ». Ici, il démontre que contrairement à l’animal, qui agit par automatisme et instinct, l’homme réfléchit avant de construire, innove et progresse sans cesse. L’homme transforme la nature pour...
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« nous éloigner de nos parents ? Cela ne serait pas possible sans le travail, nous resterions dépendants des autres jusqu’à la fin de notre vie.

Le travail nous rend donc libre en nous rendant vraiment humain.

Mais le travail est-il aussi bénéfique qu’on le laisse penser pour l’homme ? Le travail est une torture sous certains aspects.

Pour commencer « travail » vient du latin tripalium qui veut littéralement dire « instrument de torture ».

Le travail est sous de nombreux aspects une torture.

Si Karl Marx parle du travail comme d’une liberté, il ne parle pas de tous les travaux.

En effet, il trouve le travail à la chaîne particulièrement aliénant.

L’aliénation veut dire que l’homme devient étranger à lui-même, que le travail nous éloigne de nous-même.

En effet, dans le travail à la chaîne l’homme ne se reconnait pas dans ce qu’il fait, il ne s’épanouit pas et ne voit pas le produit final de ce qu’il a créé, ce qui n’est pas du tout gratifiant.

Il dit d’ailleurs dans son Ebauche d’une critique de l’économie politique que lorsque l’homme travaille à l’usine « il n’y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit ».

Par exemple, dans le film de Charlie Chaplin, Les Temps modernes , le travail lui ruine tellement l’esprit qu’il le rend fou : il ne peut pas s’empêcher de faire les gestes qu’il fait toute la journée même lorsqu’il ne travaille pas.

L’homme est alors instrumentalisé et « objectifié », il apparaît comme la propriété de son « patron ».

Les temps modernes appuient également sur la monotonie du travail qui se répète sans cesse tous les jours, ce qu’on pourrait appeler de nos jours le célèbre et terriblement ennuyeux « métro, boulot, dodo ».

On est tellement obsédé à l’idée de gagner de l’argent et de se faire une place dans la société grâce au travail qu’on oublie tout le reste afin de nous concentrer uniquement sur le travail surtout quand le travail est peu rémunéré.

En effet, comme le dit le groupe ABBA dans sa chanson « Money, Money, Money », les gens travaillent toute la nuit et pendant toute la journée et pourtant à la fin de la journée aucun centime ne semble leur revenir (à cause des impôts par exemple).

Un autre point que soulève ce film est le temps qui passe sur le lieu de travail.

En effet, le temps paraît si long.

Par exemple, sur le mur de la salle de classe des terminales 4, il y a cette magnifique phrase qui dit « Je passais un excellent vendredi jusqu’à ce que j’apprenne qu’on était merdredi ».

On peut ne voir que le côté comique de cette phrase mais si le travail n’est pas une torture pourquoi attendons-nous avec impatience la fin de la journée, de la semaine ou même juste de l’heure de cours à l’école ? Et par ailleurs, si le travail n’est pas une torture pourquoi autant d’aménagement sont créés pour limiter le travail ? Par exemple, les robots pour faire la cuisine, le ménage ou des rôles éreintant à l’usine ou encore l’aménagement de vacances pour que les individus puissent faire des pauses ? Certains aspects du travail ont un impact très important sur le moral d’une personne.

En effet, devoir à se plier à des contraintes (qu’on ne s’impose pas nous-même) ; par exemple se lever à 6 heures du matin ; devoir côtoyer des gens que nous n’apprécions pas ou simplement faire un travail qui ne nous intéresse pas le moins du monde (par exemple lorsque je vois ma voisine faire des mathématiques je me dit que ça serait une torture pour moi) ou bien encore être sous l’autorité d’un chef, d’un supérieur (et donc perdre encore plus de notre liberté), peut détruire à petit feu le moral d’un individu.

En effet, si le travail n’est pas une torture morale, comment cela se fait-il qu’énormément de suicides sont causés par le travail ? Il n’y a bien entendu pas que la douleur mentale qui rentre en jeu, mais aussi la douleur physique.

Par exemple, les travaux où il faut porter de lourdes charges comme les déménageurs.

Mais bien entendu les travailleuses ou travailleurs du sexe subissent de toutes autres douleurs physiques et bien entendu morales.. »

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