Le travail est-il un droit ?
Publié le 08/05/2021
Extrait du document


«
de réussir sa vie va à l'encontre des règles morales et sociales.Celui qui oserait supprimer ce droit serait un
injuste dictateur.
En l'absence de ce dictateur,le travail reste donc un droit pour satisfaire son besoin de
réussite.
On peut égalementtourner la question dans l'autre sens et prendre sa contraposée : « ne pas
travailler est-il undroit ? ».
Dans ce cas, il est évident de dire que légalement, il est totalement possible de
nepas travailler.
Chacun a le droit de rester chez soi en touchant les allocations familialesfinancées par les
impôts des autres.
Mais moralement ?Médéric NiotT°1
En effet, même si ne pas travailler est légalement possible, une question de légitimitémorale se pose ici.
Le travail est certes un moyen d'être rémunéré pour subvenir à sesbesoins, mais c'est aussi un moyen
de rendre service à la société pour la remercier pour sonaccueil et pour nous avoir nourri.
De cette façon,
ne pas travailler est une forme d'égoïsmequi viserait à ne pas exprimer sa gratitude vis-à-vis de la
société.
Ne pas travailler est aussiune forme d'injustice envers ceux qui travaillent et qui gagnent presque
autant d'argent.
Uneinjustice qui se traduit par une non-égalité de traitement, ce qui est contraire à l'un des
troisgrands principes vers lesquels veut tendre la France : l'égalité.
Autrement dit, ne pastravailler est un
interdit moral, travailler est par conséquent un devoir.
C'est aussi un devoirpour une autre raison : comme
nous l'avons déjà expliqué, nous sommes dès notre enfanceplongé dans un univers de travail.
En allant
à l'école, nous travaillons, le plus souvent, nousne le voulons pas.
Nous sommes dès notre plus jeune âge
forcés à travailler, que ce soit parnos parents, ou même par la loi ; la scolarité étant désormais
obligatoire de 3 à 16 ans.
Nepas travailler à l'école, c'est enfreindre une règle, qui non seulement déçoit
nos parents, maisqui constitue à un gros risque pour notre avenir, et nous empêchera de faire le métier
quel'on souhaite faire, ou diminuera nos chances d'accomplir nos projets.
Ne pas travailler, c'estnous
empêcher nous-même de s'accomplir et de s'épanouir, et donc nous prive d'une libertéque l'on pourrait
convoiter si l'on travaillait.
Le non-travail est donc aussi un frein à la liberté.Enfin, le travail permet de
s'épanouir socialement : les relations se construisent le plussouvent au cours de la scolarité et sur notre
lieu d'emploi : collègues, clients...
Travailler, c'estaussi, lorsque ce dernier nous plaît, partager des
intérêts communs avec nos amis ou noscollègues, et construire une forme de fraternité autour d'un
même sujet ou d'une mêmepassion.
Ne pas travailler réduit donc fortement les chances de construire cette.
»
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