Le travail est-il un droit ?
Publié le 08/05/2021
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Le travail est-il un droit ? Il est aujourd’hui difficile de s’imaginer sans travail, car toute notre enfance est baséesur l’accomplissement de notre avenir professionnel. Dans ce cas, peut-on dire que le travailest un droit ? Nous commencerons par montrer que le travail est en effet un droit au senslégal du terme, puis nous expliquerons que le travail est un devoir moral, car ne pas travaillerconstitue un échec aux trois mots de la devise française. Nous enchaînerons ensuite sur lefait que le travail n’est pas universel. Nous verrons enfin en quoi nous ne sommes pas endroit d’exiger du travail. Mais avant tout, commençons par définir ce qu’est un droit.Un droit peut être considéré comme une autorisation à faire une action. Vu sous cetangle, il va de soi de dire que le travail est un droit légal, puisque le travail n’est pas puni parla loi, à moins de ne pas respecter les règles qui définissent les droits et les devoirs au seinmême du travail. Chaque homme sur cette terre a donc le droit au travail tant qu’il respecteles règles de ce dernier. Si nous venons de nous questionner sur le travail en lui-même, nouspouvons aussi parler de son but. En effet, l’objectif principal du travail est le gain d’argentpour subvenir à ses besoins. Il ne faut d’ailleurs pas confondre « emploi » et « travail » : letravail étant une notion plus négative du fait de sa pénibilité, il est ainsi impossible, à moinsd’être masochiste, d’être heureux en travaillant ; alors que l’emploi peut, en fonction dessituations de chacun, être plaisant. C’est pourquoi le travail permet à chacun d’être heureuxseulement grâce à sa finalité : le salaire. Or, tout le monde a le droit d’être heureux etépanoui, puisque c’est l’essence même de la vie pour beaucoup d’hommes. Empêcherquelqu’un d’être heureux, c’est le condamner à mettr...
«
de réussir sa vie va à l'encontre des règles morales et sociales.Celui qui oserait supprimer ce droit serait un
injuste dictateur.
En l'absence de ce dictateur,le travail reste donc un droit pour satisfaire son besoin de
réussite.
On peut égalementtourner la question dans l'autre sens et prendre sa contraposée : « ne pas
travailler est-il undroit ? ».
Dans ce cas, il est évident de dire que légalement, il est totalement possible de
nepas travailler.
Chacun a le droit de rester chez soi en touchant les allocations familialesfinancées par les
impôts des autres.
Mais moralement ?Médéric NiotT°1
En effet, même si ne pas travailler est légalement possible, une question de légitimitémorale se pose ici.
Le travail est certes un moyen d'être rémunéré pour subvenir à sesbesoins, mais c'est aussi un moyen
de rendre service à la société pour la remercier pour sonaccueil et pour nous avoir nourri.
De cette façon,
ne pas travailler est une forme d'égoïsmequi viserait à ne pas exprimer sa gratitude vis-à-vis de la
société.
Ne pas travailler est aussiune forme d'injustice envers ceux qui travaillent et qui gagnent presque
autant d'argent.
Uneinjustice qui se traduit par une non-égalité de traitement, ce qui est contraire à l'un des
troisgrands principes vers lesquels veut tendre la France : l'égalité.
Autrement dit, ne pastravailler est un
interdit moral, travailler est par conséquent un devoir.
C'est aussi un devoirpour une autre raison : comme
nous l'avons déjà expliqué, nous sommes dès notre enfanceplongé dans un univers de travail.
En allant
à l'école, nous travaillons, le plus souvent, nousne le voulons pas.
Nous sommes dès notre plus jeune âge
forcés à travailler, que ce soit parnos parents, ou même par la loi ; la scolarité étant désormais
obligatoire de 3 à 16 ans.
Nepas travailler à l'école, c'est enfreindre une règle, qui non seulement déçoit
nos parents, maisqui constitue à un gros risque pour notre avenir, et nous empêchera de faire le métier
quel'on souhaite faire, ou diminuera nos chances d'accomplir nos projets.
Ne pas travailler, c'estnous
empêcher nous-même de s'accomplir et de s'épanouir, et donc nous prive d'une libertéque l'on pourrait
convoiter si l'on travaillait.
Le non-travail est donc aussi un frein à la liberté.Enfin, le travail permet de
s'épanouir socialement : les relations se construisent le plussouvent au cours de la scolarité et sur notre
lieu d'emploi : collègues, clients...
Travailler, c'estaussi, lorsque ce dernier nous plaît, partager des
intérêts communs avec nos amis ou noscollègues, et construire une forme de fraternité autour d'un
même sujet ou d'une mêmepassion.
Ne pas travailler réduit donc fortement les chances de construire cette.
»
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