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le travail de l'Artiste

Publié le 06/01/2016

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FELIX Justin T ES 2 DM philosophie S’il y a une beauté naturelle, rend elle l’art utile ? Le mot art signifie 2 choses : il peut être un ensemble de procédé permettant d’obtenir certains résultats et d’atteindre certaines fins. C’est en ce sens que l’on parle de l’art culinaire. L’art désigne aussi toute la manière de faire pousser jusqu’à l’excellence. L’art désigne aussi la création de choses belles, d’objet esthétique. L’art ou les arts désigne toute production de la beauté par les œuvres d’un être conscient. Si l'objectif de l'art est de produire quelque chose de beau, on peut effectivement se demander quel est son rôle s'il existe une beauté naturelle. Il s'agit donc ici de s'interroger sur l'essence de l'art et plus particulièrement sur le rapport entre la beauté naturelle et celle qui est présente dans les œuvres. S'il y a de la beauté dans la nature, à quoi bon faire de l'art ? Ainsi dans un premier temps nous montrerons que la beauté naturelle existe dans la nature et que l’art en est une imitation. Dans un second temps nous monterons que l’art ne peut être qu’un simple reflet de la nature. Enfin nous tenterons de prouver que l’art révèle la beauté naturelle des choses. Premièrement, Il faut établir une distinction entre l’art et la nature.il faut alors savoir si l’art existe dans la nature ou s’il est une création de l’esprit humain. On admire parfois « l’art » des abeilles qui construisent la ruche. Mais c’est par analogie avec les œuvres humaines, car l’abeille construit par instinct, alors que l’architecte a une représentation anticipée de son œuvre dans sa tête (Marx). Ainsi l’art est selon Kant un « faire » qui produit une œuvre tandis que la nature cause des effets. L’artiste ne peint pas une pomme comme le pommier fait une pomme. L’artiste produit son œuvre librement et non naturellement. Quand on parle d’œuvre d’art o...
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« de donner l’illusion du réel (technique du trompe l’œil, ou courant de l’hyperréalisme).

Dans l’Antiquité, le peintre Zeuxis imitait si parfaitement les raisins que les oiseaux, dit-on, venaient se casser le bec dessus.

Enfin, selon Nietzsche l’art est la tache suprême et l’activité métaphysique de cette vie.

Plus encore l’art rend la vie possible et digne d’être vécue.

Il illustre son argument par l’exemple de la création du monde Olympien dans l’imaginaire de la Grèce antique.

Selon lui cette éblouissante création de rêve aurait permis aux grecs de survivre face aux horreurs de l’existence.

Ici l’art vient recouvrir le réel d’un voile pour le bien de l’homme, afin qu’il puisse vivre une vie plus douce et agréable. On peut dès lors avec Kant classer les arts en deux grandes catégories.

D’une part les arts d’agréments, d’autre part les beaux-arts.

Si l’art vise immédiatement au sentiment de plaisir et s’adresse essentiellement au sens alors c’est un art d’agrément (par exemple la représentation de la nature, l’illusion d’un monde meilleur).

Sa finalité est la jouissance.

Si l’art vise la culture des facultés de l’âme (l’imagination, l’entendement et la raison) et suscite un plaisir qui s’adresse autant à l’esprit qu’au sens alors il appartient à la catégorie des beaux-arts (le Land Art est par exemple est plus qu’une simple imitation de la nature car sa subtilité et sa dimension subversive suscite une réflexion). Ainsi, selon Hegel il est stupide de penser que l’objectif de l’art est d’imiter la nature.

Si tel était le cas, l’art serait une occupation veine et sans intérêt : à quoi bon redoubler le réel ? L’homme est incapable d’égaler la nature et quand il essaie de le faire il ressemble à un verre qui fait des efforts pour égaler un éléphant.

L’œuvre d’art ne peut faire illusion à la totalité de nos sens.

Par exemple l’artiste qui peint un cheval ne peut faire illusion qu’au sens de la vue.

De plus Hegel dit avec ironie à propos des raisins de Zeuxis que des pigeons avaient picorés qui si l’objectif de l’art st de tromper des pigeons c’est un objectif bien ridicule.

Artaud expose deux grandes conceptions opposées de l’art.

La première étant celle de Gauguin qui selon laquelle le réel est un plat ennuyeux, morne, il revient à l’artiste de le sublimer, de l’idéaliser afin de permettre à l’homme de vivre plus intensément.

Il en est de même pour Platon qui pense que l’art ne doit pas représenter la réalité telle qu’elle est, mais l’idéaliser pour élever l’âme des apparences sensibles vers la contemplation des Idées intellectuelles.

Il doit donc conduire à la vérité et non à l’illusion.

Hegel insiste également sur l’art comme idéalisation de la nature.

L’art saisit l’apparence fugitive et la transforme en œuvre immortelle.

Ce n’est pas l’art qui imite la nature, mais la nature qui imite l’art : si on admire le chant du rossignol, c’est qu’il nous évoque par exemple des sentiments humains, si on admire un coucher de soleil, c’est qu’il nous évoque une photo ou un tableau.

A l’inverse la conception de Van Gogh soutient qu’il faut savoir se tourner vers le réel, l’observer de plus près et y découvrir l’exceptionnel, c’est-à-dire la beauté naturelle des choses.

C’est en regardant mieux, plus attentivement le réel, en le creusant qu’on s’apercevra. »

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