Devoir de Philosophie

Le texte que nous allons étudier est un extrait du Livre X de l’Ethique à Nicomaque, écrit par le philosophe Aristote vers 335 avant J-C.

Publié le 26/09/2019

Extrait du document

aristote
Le texte que nous allons étudier est un extrait du Livre X de l’Ethique à Nicomaque, écrit par le philosophe Aristote vers 335 avant J-C. Le thème de cet extrait est le bonheur et ici Aristote s'attarde plus particulièrement sur la notion d'amusement. Pendant l’Antiquité, le loisir n’avait pas la même signification qu’aujourd’hui : il était contraire à la vertu et à la dignité humaine, et était réservé aux esclaves. Nous parlerons donc ici de loisir, activité noble, et non de travail. Selon Aristote, l'amusement est nécessaire mais ne doit pas être le but de notre existence. D'après lui, « l’activité la plus sérieuse est toujours celle de la partie la meilleure de nous-mêmes ou celle de l’homme d’une moralité plus élevée ». Aristote défend une philosophie eudémoniste, où le bonheur constitue la seul fin en soi. Ici, l’activité la plus sérieuse est donc la recherche du bonheur. Or, Aristote défend l’idée que le bonheur ne s’atteint que par la recherche de la vertu, d’où son affirmation que cette activité est supérieure à tout. Il défend l'idée que l'amusement est nécessaire à l'homme pour pouvoir se reposer de son sérieux, qui ne peut être constant. Ce sérieux doit être la raison de ce pour quoi il vit, contrairement à l'amusement qui n'est pas une fin en soi. Nous pouvons alors nous demander quelle place l'amusement doit-il avoir dans l'existence d'un individu. La philosophie hédoniste prône que le plaisir est la seule forme de bonheur possible. Nous pouvons alors nous demander si pour Aristote, l’amusement permet d’atteindre le bonheur. Si Aristote est eudémoniste, alors qu’est-ce qui permet à l’homme d’atteindre le bonheur, but suprême de son existence ? L’amusement a-t-il un rôle à jouer dans cette recherche du bonheur ? Dans un premier temps, l'auteur affirme que l'amusement n'est pas et ne doit pas être le but d'une vie, il affirme qu’il serait « étrange que la fin de l’homme fût le jeu ». Ensuite, Aristote nous montre que le plaisir est nécessaire au loisir, il soutient qu’il faut « s’amuser en vue d&rsqu...
aristote

« avec le bonheur impersonnel, où l’individu est désintéressé, s’oublie totalement, et où le bonheur va au -delà de l’ego.

Chaque individu a une nature e t une personnalité qui lui sont propres, de ce fait le caractère de ces activités est unique à chacun.

Les aptitudes changent d’un individu à l’autre, et chaque homme empruntera un chemin différent pour perfectionner sa vertu et atteindre le bonheur.

Il en déduit donc que pour les hommes vertueux, ces activités sont celles qui se rapprochent le plus de la vertu.

L'homme de bien va alors « exercer » le bien, être bon et répandre une certaine morale.

Il en déduit également que, d'après ce raisonnement, le jeu ne peut mener au bonheur.

En effet, le jeu est un plaisir qui apporte une satisfaction légère et éphémère, tandis que le bonheur se doit d'être durable et total.

De ce fait, il pense que l'homme à une fin en soi, et que cette fin ne peut se caractériser p ar un amusement constant ou une recherche d'amusement constante.

Aristote est donc opposé à la thèse hédoniste qui recherche sans cesse le plaisir et le priorise sur l’activité.

La vie d'un homme est souvent complexe et sinueuse, et amener ces souffrances et difficultés à un simple dessein d'amusement est absurde.

Selon Aristote, tout homme qui se donnerait totalement à la rechercher du jeu serait « insensé », « puéril à l'excès ».

Si Aristote soutient que l'amusement est faux quand il constitue la finalité d'une vie, Pascal affirme que l'amusement est toujours faux.

Dans Divertissement , la thèse du philosophe est que l'amusement est le résultat de l'incapacité des hommes à être seuls avec eux -mêmes.

En effet, être seul signifie forcément une confrontation a vec notre être, notre ego et engendre des questions existentielles que les hommes ont peur d'affronter.

Le repos induit de ne rien faire et d'accorder une attention pleine à notre conscience et à nous - même.

Selon Pascal, l'homme s'amuse pour fuir le repos, et donc l'angoisse existentielle.

L'amusement est donc toujours faux puisqu’il est une manière de ne jamais être confronté à soi -même.

Nous pouvons également faire un lien avec l’approche de Pierre Charron dans De la sagesse , livre III, chapitre 29, où il soutient que l’amusement a pour but de divertir et soulager l’esprit.

L’amusement est assigné à un rôle secondaire dans la vie d’un homme, où il n’as pas d’influence sur le but de son existence.

Toutefois, Aristote prend en compte l'amusement comme un bes oin qu'a l'homme pour exercer un loisir qui, lui, constitue la finalité de son existence.

Nous pouvons alors nous demander en quoi l'amusement peut être bénéfique lorsque l'on mène un loisir sérieux.

Cette. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles