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Le temps, destruction et mort, ou bien pouvoir libre de l'homme ?

Publié le 06/12/2015

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temps

Dans le présent résident le passé et le futur : dans cette unité du passé, du présent et du futur, l’âme se retrouve et accède à elle-même, à son projet fondamental. C’est bien ce que nous dit Bergson. Si la durée est cette hétérogénéité pure, cette unité où tout s’entremêle qualitativement, comment être temporels ne nous ferait-il pas libres ?

 

Si mon présent est parcouru par le passé et le futur, alors toutes les dimensions se télescopent. Etre temporels, c’est expérimenter une coexistence complexe du futur, du passé et du présent et cette unité est liberté, élan de mon moi. La durée entrelacée me fait libre à travers le jaillissement du moi profond. En effet, la durée unifiée exprime mes vrais choix. Elle est expression qualitative où le « je >>, comme forme concrète, se manifeste. Il y a là l’expression d’une liberté authentique.

temps

« soit « qui est relatif au siècle et aux affaires humain es, par oppo­ sition à ce qui relève du spirituel >> (2).

À l'évidence, le sens (1) prime ici, mais l'examen du sens (2) peut présenter un intérêt, bien que ce sens (2) tende à régresser (tout au moin s dans le langage courant).

En effet, le verbe être qui précède ind ique qu'il s'agit ici d'un état, ce qui s'applique mal au sens (2).

- faire : dét erminer quelqu'un dans sa man ière d'être, attribuer une qual ité, etc.

Le verbe détient ici une acception opératrice : faire, c'est construi re, créer , etc.

-l ibre : qui est indé pendant ; qui se déterm ine lui -même pour des raisons ou des motifs.

-e sclave : qui est sous la dépendance absolue d'un maître, d'une force quelconque, etc.

• Le sens de l'intitulé est le suivant : être relatif au temps- à la forme un ifiant la conscience par l'accord du passé et de l'av enir à travers le prés ent- nous transforme-t -il en êtres indépenda nts et se dé­ te rminan t eux-même s ou en êtres sous la dépenda nce abso lue d'un e réalité ? • Quel questi onnement sera ici le nôtre ? Expérimenter le change­ ment perpétuel transforman t le présent en passé, n'est-ce point une expérience destructrice, faisa nt de nous des réal ités où ne s'exerce pas notre liberté ? Le temps, destruction et mor t, ou bien pouvoir libre de l'homme ? Somme s-nous défaits par le temps ou engendr és positivement par lui? • Le problè me? Le temps n'est-il pas la base ou le fondement de toute création ? le tremplin de l'invention humaine? • 1.: enjeu ? Ici, la réponse à la que stion et au problème est grosse d'un gain spéculatif : si le temps est le soubassement de notre dy­ namisme créateur, alor s je gagne un allié dans mon itinér aire exis­ tentiel.

Plan Quel plan choisir ? Nous vous proposons un plan dialectique, par thèse, antithèse et synthèse.

Introduction Pr oblématique : le temp s n'est -il pas le le fondement de toute création ? Discussion A) Être temporels nous fait esclaves (thèse) Le temps est la mar que de mon impu issance et me transforme en esclave.

Nous ne pouvons rien faire en dehors du temps, qui forme notre soubassement et mar que, en même temps, notre fin.

Je ne puis échapper au temps qui est mon maître.

Tra nsition : le tem ps n'est- il pas aussi ce par quoi je crée des projets ? 8) Être temporels nous fait libres (antithèse) Dans le temps, je construis librement mes projets.

Tra nsition : puis -je en demeur er au stade des antinom ies ? C) Être temporels nous fait libres et aut hent iques (synthèse) À la limi te, ma condition temp orelle est compa tible avec l'authen­ ticité.

Conclusion Ê tre temporels nous fait libres.

Agpales bac 99 1 Ph jlosgph je L'homme et le monde 29. »

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