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le temps chez saint augustin

Publié le 16/01/2013

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Saint-Augustin Table des matières Sa vie 1 Augustin et le Manichéisme 2 La Scolastique 2 Sa pensée 2 Analyse de textes 3 Extrait 1: "Qu'est-ce que Dieu?" 3 Texte 3 Analyse 4 Extrait 2: "Qu'est-ce que le temps?" 4 Texte 4 Analyse 5 Conclusion 5 Bibliographie et liens utiles 6 Sa vie Augustin naît en 354 à Thagaste en Numidie (actuelle Algérie). Issu d'une famille modeste, il part étudier à Carthage où il ouvre une école de rhétorique. Émérite professeur il est rapidement demandé à Rome. C'est là qu'Augustin devient adepte du dualisme manichéen[1]. Il décide ensuite de quitter la Ville Eternelle pour s'installer à Milan. Il y rencontre l'évêque Ambroise qui lui fait découvrir les néo-platoniciens. Augustin abandonne alors très vite la religion de Mani en lisant les oeuvres de Plotin. Ce dernier parle d'un « Un « transcendant, ineffable et source de tout ce qui existe. Du point de vu chrétien c'est le Dieu unique. Mais sa véritable révélation se déroule dans un jardin milanais où il entend une voix qu'il interprète comme celle de Dieu. Donc séduit par cette pensée il est baptisé en 388. Il faut quand même rappeler que sa mère étant chrétienne, Augustin connaît cette religion depuis sa prime jeunesse. Trois année plus tard il est ordonné prêtre puis évêque d'Hippone (auj. Annaba en Algérie). Avant ses charges religieuses il a eu une très longue liaison avec une jeune femme qui lui donne un fils, Adéodat. Mais la mère d'Augustin , Monique (qui deviendra sainte), l'oblige à se séparer de sa compagne tout en gardant l'enfant avec lui. La fin de sa vie est entachée par les invasions barbares : Rome tombe aux mains des Goths en 410. Augustin meurt à Hippone en 430, ville alors assiégée par les Vandales. Augustin est l'auteur de très nombreuses oeuvres dont les trois les plus importantes : « Les Confessions «, « La cité de Dieu « et « De la Trinité «. Pour finir Augustin est le seul Père de l'Eglise[2] a avoir donné naissance à un système : l'augustinisme. Ce dernier traite notamment du besoin de l'homme de la grâce divine pour assurer son salut. Il estime aussi que la foi prime la connaissance : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas «. L'augustinisme sera repris par les Réformateurs Calvin, Luther et par l'évêque Cornélius Jansen, père du jansénisme. Pour ces trois personnages seule la foi a un rôle dans le salut de l'homme et non les prières ou une bonne conduite. Elle découle uniquement de la miséricorde de Dieu. 1 Augustin et le Manichéisme Le manichéisme conçoit le monde comme un champ de bataille entre deux principes : le bon (la lumière) et le mauvais (les ténèbres). Dans le christianisme on conçoit également ce « mauvais côté « sous le nom de Satan ou Lucifer. Mais pour les chrétiens le Diable est un esprit bon devenu mauvais : l'ange Lucifer (du latin qui porte la lumière) s'est rebellé contre Dieu qui reste son créateur. Augustin devient manichéen à Rome ; il loge chez un fervent adepte de cette pensée. Mais il quitte ce qu'il appellera plus tard une secte en découvrant le néo-platonisme. Il critiquera beaucoup ce dualisme dans ses écrits car il trouve absurde l'idée d'un combat entre le Bien et le Mal. On peut citer un passage des « Confessions « (livre VII, chapitre 3 dont le contenu est assez explicite :&...
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« Augustin et le Manichéisme Le manichéisme conçoit le monde comme un champ de bataille entre deux principes : le bon (la lumière) et le mauvais (les ténèbres).

Dans le christianisme on conçoit également ce « mauvais côté » sous le nom de Satan ou Lucifer.

Mais pour les chrétiens le Diable est un esprit bon devenu mauvais : l'ange Lucifer (du latin qui porte la lumière ) s'est rebellé contre Dieu qui reste son créateur.

Augustin devient manichéen à Rome ; il loge chez un fervent adepte de cette pensée.

Mais il quitte ce qu'il appellera plus tard une secte en découvrant le néo-platonisme.

Il critiquera beaucoup ce dualisme dans ses écrits car il trouve absurde l'idée d'un combat entre le Bien et le Mal.

On peut citer un passage des « Confessions » (livre VII, chapitre 3 dont le contenu est assez explicite : « Les manichéens posent deux substances opposées, le Bien et le Mal, et les font se combattre.

Or, si Dieu est incorruptible (au sens métaphysique du terme, pur de tout mélange, et incapable d'être mêlé à une autre substance), le Mal n'a aucun moyen de le combattre.

Donc, soit les Manichéens conçoivent que Dieu est imparfait (ce qui va contre la définition de Dieu), soit Dieu est bien incorruptible pour les manichéens, mais il a alors engagé de lui-même un combat gagné d'avance contre le Mal.

Que Dieu soit l'auteur d'une agression gratuite est aussi inacceptable que son imperfection.

La conclusion est que le manichéisme est inapte à donner une bonne conception de Dieu ».

La Scolastique Le mot vient du latin schola dont on peut tirer plusieurs sens : école, enseignement, leçon.

Le mot scholasticus désigne le maître qui enseigne dans les écoles monastiques du Moyen Age.

On peut alors aisément déduire que la scolastique est un synonyme de philosophie médiévale.

Saint Augustin qui fait partie de l'Antiquité tardive s'inspire avant tout de Platon déjà traduit en latin.

Au V ème siècle la philosophie de Plotin se christianise : Dieu devient le principe de toute chose, il est transcendant et ineffable.

Un philosophe, nommé Boèce (vers 500) traduit quelques oeuvres d'Aristote en latin permettant, à partir de ce moment à la plupart des philosophes chrétiens de le lire.

Durant tout le Moyen Age le savoir philosophique se développe uniquement dans les monastères.

Les moines traduisaient et recopiaient les écrits antiques.

Mais entre le VI et le XI ème siècle l'Europe subit d'importantes invasions barbares qui freine et désorganise le développement du savoir philosophique.

C'est l'empereur Charlemagne qui remet la philosophie au goût du jour en invitant le prêtre anglais Alcuin à sa cour.

Ce dernier fait ouvrir de nombreuses écoles.

On peut séparer la scolastique en trois périodes : 1.

La période du IX à la fin du XI ème siècle est sous influence platonicienne et néo-platonicienne.

On rencontre saint Anselme avec sa preuve ontologique ; 2.

Au XIII ème siècle : Thomas d'Aquin, lui reprend les écrits d'Aristote ; 3.

Au XIV ème siècle la scolastique entre dans sa dernière période ; on commence à séparer l'enseignement de la théologie et de la philosophie.

On met fin à la philosophie médiévale pour entrer dans l'époque moderne.

Sa pensée La réflexion de Saint-Augustin se base sur des données vécues, les expériences qu'il a faites dans sa vie.

En méditant, il découvre, un millénaire avant Descartes, le principe du cogito : Si fallor sum 3 . Sa philosophie est marquée essentiellement par le néoplatonisme.

Par contre, il s'oppose à la théorie 3 En français: “Si je me trompe, je suis”. »

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