Le sujet conscient est-il le mieux placé pour savoir ce qu'il est ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Demande d'échange de corrigé de
Simoni Daniele ([email protected]).
Sujet déposé :
le sujet conscient est-il le mieux placé pour savoir ce qu'il est?
intro: la conscience, par laquelle le sujet a la capacité de faire un
retour sur soi et de se distancier du monde, de saisir son unité et son unicité,
parait de premier abord être une condition nécessaire et suffisante pour qu'il
puisse saisir ce qu'il est, se saisir par rapport au monde dans lequel il existe
et pénétrer dans ca vie intérieure afin de connaitre la totalité de ce qui
manifeste et, finalement, son essence. On peut se demander, cependant, dans
quelle mesure le sujet fini, livré à lui-même, peut avoir sur soi un regard
exempt d'illusions ou, en termes positifs, une connaissance véritablement
adéquate. Il s'agit alors de savoir si la connaissance du soi est le privilège
du sujet enfermé en lui même ou bien si elle ne suppose pas la médiation des
autres; d'autre part, savoir jusqu'à quel point le savoir de soi est possible
et, en dernière analyse, s'il y a véritablement un point de vue sur le sujet qui
soit en mesure de lui livrer un savoir objectif et totale.
I) le sujet conscient de soi est dans une position privilégiée pour savoir ce
qu'il est
a) la certitude de soi
b) le retour à soi(réflexion et introspection) permet au sujet de savoir ce
qu'il est
c) une position centrale et privilégiée
transition: cependant, si cette proximité de soi à soi semble être tout
d'abord une condition nécessaire et suffisante pour que le sujet conscient
accède à la connaissance de ce qu'il est, n'est elle pas aussi,
paradoxalement,un obstacle?
II) l'obscurité de l'homme à lui-même
a) les limites de l'introspection
b) le regard non objectif sur soi
c) la conscience de soi n'est pas la connaissance de soi (voir n'est pas savoir)
transition: dès lors, si la proximité de soi peut-être un obstacle, si la
conscience de soi ne livre au sujet qu'une connaissance inadéquate de ce qu'il
est-un savoir partiel-ne faut-il pas supposer la nécessité de ce qui avait été
jugé superflu? en d'autres termes, l'extériorité d'un point de vue n'est-elle
pas la condition sans laquelle le sujet ne peut savoir ce qu'il est?
III) la conquête de soi
a) la nécessaire médiation des autres
b) le retour à soi à partir de la confrontation sur autrui
c) un savoir non exhaustif de soi et toujours révisable
conclusion: Il apparait
ainsi que c'est le confrontation avec les autres et le retour à soi qui peut
permettre au sujet conscient de savoir véritablement ce qu'il est, de passer de
l'évidence trompeuse et illusoire qu'il a tout d'abord sur lui-même à un savoir
plus objectif.
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