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Le sommeil et les rêves

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir. Loin d'être une perte de temps, le sommeil est le garant de notre bon équilibre physique et psychique. Un homme dort en moyenne pendant un tiers de son existence. Toutefois, la durée et la qualité du sommeil quotidien varient considérablement selon l'âge. Vers douze ans, un enfant a déjà dormi plus de quatre ans! Un nouveau-né ne dort qu'une ou deux heures d'affilée et se réveille chaque fois qu'il a faim ou qu'il est mouillé, pour se rendormir ensuite. Au cours d'une même journée, il arrive qu'il dorme 16 heures en tout. En grandissant, l'enfant concentre ses heures de sommeil durant la nuit et reste davantage éveillé le jour. Vers l'âge de trois ou quatre ans, les enfants "font leur nuit" et dorment environ 12 heures de suite, avec éventuellement une petite sieste au cours de la journée. Vers six ans, l'enfant dort en moyenne dix heures par nuit, puis neuf heures vers l'âge de douze ans. L'adulte, lui, se satisfait en général de sept à huit heures.

« Lorsque le patient se glisse dans son lit et qu'il ferme les yeux, les oscillations de l'électroencéphalogramme sont assez régulières.On en compte environ 10 à la seconde, soit une fréquence de 10 hertz (1 hertz correspondant à un cycle par seconde).

Onappelle ces oscillations les ondes alpha. À mesure que le patient s'engourdit et qu'il sombre dans le sommeil, les ondes alpha disparaissent et sont remplacées par desoscillations plus irrégulières, qui ralentissent à environ 1 à 3 hertz.

On les appelle les ondes lentes du sommeil ; celles-ci sontparfois entrecoupées d'ondes plus rapides. À ce stade, le patient est déjà profondément endormi.

Les fonctions de son corps se sont ralenties.

La respiration devient lente etsuperficielle, le rythme cardiaque décélère, la pression artérielle baisse.

Les reins produisent moins d'urine, les glandes salivairesmoins de salive, les muqueuses nasales et pharyngiennes moins de mucus, et les glandes lacrymales moins de larmes.

La plupartdes muscles se relâchent.

Les aliments parcourent les intestins à un rythme beaucoup moins rapide.

La température du corpschute de près d'un demi-degré, atteignant son niveau minimal au plus profond du sommeil (vers 3 - 4 heures du matin chez lamajorité des individus). En revanche, le rythme de certaines fonctions augmente, en particulier la production de certaines hormones (messagers chimiquesde l'organisme).

L'hormone de croissance chez les enfants est majoritairement synthétisée la nuit.

La cicatrisation des plaiess'accélère.

En d'autres termes, le corps endormi s'occupe des travaux d'entretien et de réparation. Le sommeil profond Pendant la phase des ondes lentes (le sommeil profond), le corps ne reste pas complètement immobile.

Tout en étantinconscients, nous pouvons faire des grimaces ou écarter d'un geste de la main une couverture encombrante.Nous changeons deposition...

jusqu'à 40 fois au cours de la nuit.

On bouge un bras, une jambe, voire tout le corps pour se retourner.

Il s'agit degestes automatiques.

Ils sont destinés à trouver la meilleure position pour se relaxer.

Ils évitent que nos vaisseaux sanguins soientcomprimés et qu'ainsi la circulation se fasse mal. Pendant ce temps, les organes sensoriels continuent de travailler, transmettant des messages au cerveau.

Celui-ci ne tient pascompte de la plupart d'entre eux, et ne réagit qu'en cas d'urgence.

Si vous percevez une odeur de fumée ou entendez unepersonne crier, il y a de fortes chances pour que vous vous réveilliez. Au bout d'une heure ou deux de sommeil, d'autres transformations interviennent.

Les ondes cérébrales s'accélèrent et ressemblentdavantage à celles de la phase d'endormissement.

La respiration et le rythme cardiaque s'accélèrent sensiblement.

Le corps et lecerveau entrent alors dans une nouvelle phase que l'on appelle le sommeil paradoxal, et parfois REM (de l'anglais, rapid eye movement - mouvement rapide des yeux). Le sommeil paradoxal La phase de sommeil paradoxal s'accompagne de mouvements oculaires rapides, les yeux s'agitant de droite à gauche comme sil'on regardait un paysage défiler.

Toutefois, les paupières restent fermées et la personne est toujours profondément endormie.Parallèlement, la respiration et le rythme cardiaque s'accélèrent légèrement.

Les membres, mains et pieds sont parfois parcourusde légers spasmes.

On peut aussi se mettre à marmonner ou à parler.

Sur l'électroencéphalogramme, on peut observer desoscillations s'accentuant, comparables à celles de la phase d'engourdissement qui précède l'endormissement. Cette phase dure en moyenne de 15 à 20 minutes.

Ensuite, le corps et le cerveau se détendent et leurs fonctions ralentissent denouveau.

Une nouvelle phase d'ondes lentes lui succède.Elle dure 60 à 90 minutes, avant de céder une nouvelle fois la place ausommeil paradoxal. Au cours d'une nuit normale, le corps passe environ quatre à six fois de l'une de ces phases à l'autre.

À mesure que s'approche lemoment du réveil, les phases à ondes lentes se raccourcissent et deviennent plus superficielles, tandis que les phases de sommeilparadoxal s'allongent. Au bout d'un certain temps, les phases de sommeil profond cessent et le cerveau émerge de la phase rapide en passant par unepériode d'engourdissement puis d'éveil. Le sommeil paradoxal est un phénomène particulièrement intéressant.

Dans les laboratoires où l'on étudie l'évolution du sommeilhumain, on a recours à des volontaires dont on enregistre les ondes cérébrales et l'activité des fonctions vitales à l'aide. »

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