Le sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?
Publié le 25/10/2015
Extrait du document
«
l’esprit passent par les sens.
Qu'elle soit assimilé par immersion, par "ouï-dire" ou par enseignement
les données passeront obligatoirement par les canaux sensoriels, autrement dit par les sens.
Selon
cette théorie, il ne peut y avoir de connaissances sans les sens.
On peut toutefois se demander si les
sens amènent des savoirs vrais et objectif, autrement dit des vérités générales.
Tout d'abord, les connaissances assimilées par contact avec autrui (autrement dit par immersion
dans une société), sont des connaissances servent à l'apprentissage du savoir-vivre, qui consiste à
assimiler les façons de faire et de vivre d'une société et s'y intégrer.
Le contact avec les autres est
sources d'enseignement, et d'accroissement des connaissances.
C'est d'ailleurs les premières sources
d'apprentissages des bébés et des jeunes enfants.
Ces dernières n'ont pas pour objectif d'être
valables et vérifiables universellement, puisqu'elles visent à intégrer l’individu dans la société.
Les
données que nous intégrons par "ouï-dire" ( par écoute) appartiennent aux connaissance, comme
l'affirme le philosophe Leibniz dans son œuvre "Nouveaux Essais sur l'entendement humain":
" L'opinion, fondée dans le vraisemblable, mérite peut-être aussi le nom de connaissance; autrement
presque toute connaissance historique et beaucoup d'autres tomberont ".
Après cette analyse furtive de quelques sources de connaissances, il nous semble peu concevable
d'acquérir des savoirs objectifs et véritables sans passer par les sens.
L'expérience sensorielle
apparaît donc comme la condition nécessaire à l'acquisition de connaissances véritables.
Cet
argument rejoint la thèse des empiristes (mouvement philosophique, dont le premier représentant
est John Locke) qui affirmait que, l'expérience sensible serait à l'origine de toutes les connaissances.
Ainsi selon eux, les sens ne se limiteraient pas à une simple réception passive des réalités, mais
seraient à l'origine de toutes nos connaissances.
De ce fait nous ne pourrions connaître que ce que
nous vivons.
La mise en avant de certaines formes de connaissances et la théorie des empiristes,
tendent à prouver que les sens entrent dans le processus d'acquisition des savoirs.
S'ils apparaissent
comme un vecteur indispensable à l'assimilation des données objectives, nous sommes toutefois en
mesure de nous interroger sur leur suffisance pour nous fournir toutes nos connaissances.
Les sens, certes essentiels à l'acquisition des connaissances présentes certaines limites.
Nous pouvons ainsi nous demander s'ils est possible de connaître en se reposant uniquement sur les
sens.
Le philosophe Leibniz et son ouvrage "Nouveaux Essais sur l'entendement humain" affirment
le contraire.
Ainsi les connaissances scientifiques dites objectives doivent se reposent une construction
rationnelle, autrement dit fondée sur la raison; et donc, indépendante de l'expérience sensible.
Ainsi
selon Leibniz, les connaissances scientifiques ne sont pas issues de contacts sensibles, mais elles
reposeraient sur un raisonnement, baser sur des preuves obtenue par la raison.
Bien que, toutes
connaissances passer par les sens, ces derniers ne semblent pas toujours suffire.
En effet les sens ne parviennent pas toujours à distinguer les données fiables, des données illusoires.
Il est donc indispensable de mettre en place une méthode pour traiter les informations parvenant à
l'esprit, et différencier les illusions des connaissances objectives.
De plus, les sciences illustrent à la
perfection l'incapacité des sens à accéder par eux-même à certaines réalités.
C'est le cas des
connaissances sur l'infiniment petit ou de la perception des sons inaudibles pour l'oreille humaine.
L'homme a ainsi créer des outils (microscopes, capteurs à ultrasons) permettant d'acquérir et de
traiter ces connaissances.
On peut dès lors se demander si nos sens ne sont pas trompeurs, et si l'expérience sensorielle doit
être complétée pour ne pas se fondre en illusion.
Ainsi la vue d'un arbre ne se limite pas, en terme
de connaissance, à une simple surface opaque; nous avons conscience que son tronc abrite des.
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