Le savoir exclut-il necessairement la croyance ?
Publié le 29/05/2011
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l’avènement d’un nouveau savoir, l’opinion collective peut mettre un frein au savoir.Même si Ératosthène a prouvé que la terre et ronde, il a fallut des siècles pour que cette connaissance, ce savoirsoit accepté.
Le savoir doit pouvoir se démocratiser et atteindre une partie suffisante de la population poursupplanter la croyance, comme ici, croire que la terre est plate.
Il se crée alors des conflits de l’ordre théologique sebasant sur le savoir et la croyanceEn outre, l’homme ne peut pas se permettre à titre personnel de tout remettre en question et de vérifier par soismême.
Ceci crée un conflit flagrant entre la notion de croyance et de savoir.
L’homme est conditionné dès sanaissance à croire se qu’on lui dit, et cette croyance, il pense la transformer en savoir alors qu’il n’en est rien.
Petiton nous apprends à ne pas mettre nos doigts dans la prise électrique car c’est dangereux, le savoir de l’adulte esttransmit à l’enfant qui n’a aucun moyen de vérification.
Il est obligé de subir la connaissance et sans la vérifier il latransformera dans son esprit en acquis, en savoir.
De même si l’on ment à l’enfant en lui disant que les pommes sontmauvaises pour la santé en le lui prouvant avec des arguments fallacieux, il réagira de la même façon et penseraavoir acquis un savoir.
Par disproportion, l’homme est fondé sur un ensemble de croyance auquel il croit plus oumoins et dont la plus forte croyance serait une sorte de savoir équivalente à la science.
En conséquence, l’hommeest obligé de redécouvrir, de consolider le savoir qu’y lui ai transmit pour qu’il ne soit pas perdu et devienne à termeune croyance vraie.Enfin l’homme est un être qui ne peut accepter l’absence de réponse à une question qu’il se pose.
Il peut y répondrealors par la superstition qui est irrationnelle car incohérente.
Donc l’homme n’est pas capable de tout rationaliser parle savoir et il restera toujours une opposition entre la croyance et le savoir à partir du moment ou l’inexistence nepeut pas être démontrer.
Il ne tient plus qu’à l’humain de trancher entre le savoir et la croyance en sachant que lacroyance apporte sa vérité, qui, fausse ou non apporte une réponse contrairement au savoir qui se doit d’être surses réserves.
La superstition ou bien encore la croyance religieuse comblerait une insuffisance du savoir.toutefois, le savoir n’est pas forcement en opposition stricte avec la croyance.
Et le savoir ne se fonde-t-il pas surun postulat de départ élaboré par la croyance ?
En effet, l’homme doit observer son environnement pour expliquer le fonctionnement d’un mécanisme, comme desnageoires par exemple.
Pour comprendre leurs fonctionnements, l’homme est obligé de partir de la finalité de l’objet,il sert à nager.
Cette finalité inclut donc une intention dirigé par quelque chose, la nature d’après Kant, ou un dieud’un point de vue théologique.
Le fait que la nageoire serve à nager est une croyance et c’est seulement aprèsavoir confirmé par des lois physiques que cette hypothèse devient un savoir.
le savoir doit pour avancer se reposersur une hypothèse, un postulat de départ qui est en elle-même une croyance, des idées auxquelles on doit adhérerpour faire avancer le savoir.
l’hypothèse est une croyance qui ne repose pas sur des fait prouvés mais deviendra parla suite un savoir.
La croyance est donc ce qui emmène au savoir par une démarche de perfectibilité de l’homme.Ainsi la croyance permet de poser les principaux fondement de la recherche scientifique qui cherchera a être prouvéet transformé en savoir.
En conséquence il ne peut exister de savoir sans croyance.
Donc le savoir n’exclut pas lacroyance mais au contraire se base sur elle pour avancer sans que sa légitimité sois remise en cause.
Elle ne sebase pas dessus par choix, mais donc par nécessité.De plus, la croyance est développé par l’imagination et sans elle, l’homme n’est pas en mesure de crée ce qui lesurpasse.
Alors qu’il était facile d’imaginer l’homme dans l’espace, le savoir technologique n’était pas suffisant, et lacroyance de cette possibilité a permit à l’homme de se perfectionner pour atteindre les objectifs qu’il se donne.
Ilest alors possible de distinguer trois niveaux de connaissances.
Le premier niveau est celui de l’imagination quipermet de supposer un objet possible ou non, le second, celui de la croyance qui fait appel au jugement pourdécider de la possibilité de l’objet.
Et enfin la science qui crée l’objet en une vérité absolue.Enfin l’homme pour développer son savoir base sa science sur l’observation des phénomènes naturel pour élaborerdes lois physiques.
Hors ses lois n’acceptent pas l’inconstance et Hume pose la question de la conviction de laconstance des phénomènes réguliers.
Il défend alors que cette certitude est non pas un savoir, mais une croyancecar rien ne prouve la continuité de ces phénomènes physiques.
La seul validation du savoir repose alors sur lacroyance en la répétition du passé dans le future.
En conclusion, si le savoir excluait nécessairement la croyance, celle-ci serait vouée à disparaître.
Or la croyancereligieuse ne peut être réfutée par la science et ne peut pas disparaître.
Finalement la croyance et le savoir seconfonde comme le montre Hume vu qu’au finale le savoir est validé par la croyance et se développe grâce à celle-ci.Par conséquent, le savoir dépend-il forcement de la croyance ? et est-ce que le savoir est-il forcement plus utileque la croyance ?.
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