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Le récit de fiction, l'apologue sont-ils des armes efficaces pour défendre une thèse, une cause ?

Publié le 27/02/2008

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apologue
(Il y en a d?autres). Ex : Au xixe siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales. La fiction permet d?aborder des idées, des théories plus sérieuses. ? Prenez un exemple dans votre corpus, culture? est développez-le. Cf. Hugo qui dénonce la misère (Les Misérables) mais aussi la peine de mort (Claude Gueux ; Le Dernier jour d?un condamné). Cf. naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail? sous le Second Empire. ? Le Dernier jour d?un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l?atrocité de la peine de mort ? surtout à la fin puisque le récit s?arrête avec la vit du condamné. Cf.
apologue

« • Candide : dans les chapitres sur l'Eldorado => il n'y a, a priori, aucun message : c'est au lecteur de comprendreque ce pays utopique est le contraire de ce qui se passe en France et donc de réaliser qu'ici, Voltaire critique sonpays.Le récit est si très présent dans l'apologue qu'il prend parfois même la place de la morale.

B- L'ironie • L'ironie est l'art de dire le contraire de ce que l'on pense, de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en vuede faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l'ironie afin dedénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements.=> L'ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé »(Voltaire a subi l'autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble).• Guerre : « boucherie héroïque », « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ».• Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits « séparément dans desappartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil ».

Comprenons queVoltaire désigne ici le cachot ! ∆).

L'auteur d'un apologue parsème ainsi son texte d'éléments qui doivent interpeller (l'ironie invite eneffet le lecteur à être actif pendant sa lecture, à réfléchir et à choisir une position).Toutefois, il est possible que l'ironie ne soit pas perçue, le lecteur peut ne pas comprendre le vrai message del'auteur.

C- Le récit fictif et l'argumentation • Le récit fictif est un bon outil argumentatif.

L'apologue n'est pas le seul genre à argumenter.

Le roman aussi.

Voiciun exemple : la littérature « miroir » de la société.

(Il y en a d'autres).Ex : Au XIXe siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales.

La fiction permet d'aborder des idées, des théories plus sérieuses.• Prenez un exemple dans votre corpus, culture… est développez-le.

Cf.

Hugo qui dénonce la misère ( Les Misérables ) mais aussi la peine de mort ( Claude Gueux ; Le Dernier jour d'un condamné ).

Cf.

naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail… sous le Second Empire.• Le Dernier jour d'un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l'atrocité de la peine de mort – surtout àla fin puisque le récit s'arrête avec la vit du condamné.Cf.

aussi Matin brun de F.

Pavloff) => miroir, représentation de la montée du nazisme (ou de tout mouvement totalitaire).

∆) Grande force de la fiction.

Le fait de passer par un personnage => le lecteur s'identifie aux peines dupersonnage et prend conscience du message.

III- La les forces argumentatives de l'apologue A- Une remise en cause de la société • La Fontaine était un moraliste.

Il critique, au fil de ses fables, le monde de la cour, l'assujettissement, la bassessedes courtisans, la flatterie.Dans « Les Obsèques de la lionne », une des moralités dénonce l'hypocrisie des courtisans mais surtout la vanité etla naïveté des rois : « Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges,Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,Ils goberont l'appât ; vous serez leur ami » : (du moment que le mensonge plaît au roi, ce dernier y croira). La Fontaine s'adresse à nous, il donne des impératifs, il remet en cause avec beaucoup d'audace la toutepuissance royale (les rois sont esclaves de la flatterie).

Il s'agit donc bien d'une satire.• « Morale utile » des contes de Perrault : moralité à la fin du conte, précepte qui rappelle ce qui est bon de faire oude ne pas faire.

Cf.

Cendrillon ou Le Petit chaperon rouge . • Zadig : Le conte traditionnel devient conte philosophique ; le conte, à la manière orientale, contient une critique de la justice du XVIII e siècle et permet à Voltaire de continuer son combat en faveur de l'esprit scientifique et contre l'injustice.. »

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