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Le progrès technique est-il fatal ?

Publié le 08/02/2016

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technique
La critique du progrès technique est un phénomène particulier au XXe siècle. Après Auschwitz et Hiroshima, en particulier, des voix s'élèvent pour dénoncer les dérives monstrueuses du progrès technologique, dérives que les penseurs des siècles passés, tout confiants qu'ils étaient dans l'évolution de la science, n'avaient pas prévues. Parmi ces voix, on compte notamment celles des écologistes, des philosophes de l'École de Francfort ou de Heidegger. Ce dernier, en par-
ticulier, semble partager avec certains écologistes la nostalgie d'un Age d'or vierge de techniques industrielles. Ces visions paraissent aujourd'hui relever de l'utopie. Le progrès technique, en effet, apparaît plutôt comme une nécessité irréversible dictée par l'évolution même de l'espèce humaine. Il convient néanmoins de rester vigilants afin que la technique échappe au contrôle des hommes et se transforme en fatalité plutôt qu'en bienfait.





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« Le progrès technique n'est pas une fatalité Si le progrès technique était une fatalité, les hommes n'auraient pas le pouvoir de le maîtriser et de s'opposer à ses effets néfastes.

Or, la technique n'est qu'un instrument entre les mains des hommes.

On peut corriger les erreurs du progrès I l arrive que des pro­ grès techniques s'avè­ rent après co up néfastes pour l'homme ou pour la nature .

Les aérosols, par exemple, se sont révélés dangereux pour la couche d'ozone , ils ont donc été abandon- ccQuand nous considérons la technique comme quelque chose de neutre, c'est alors que nous lui sommes livrés de la pire façon: car cette conception ( ...

) nous rend complète­ ment aveugles en face de l'essence de la technique.

» Martin Heidegger, La Question de la technique nés.

De même , l'on recherche de pl us en plus des sources d'éner­ gie non polluantes.

Le bien-être de l'homme définit donc les homes du progrès technique.

La technique est mauvaise M artin Heidegger critique la science et la technique conçues comme des instru­ ments de domination de la nature.

Cette vision erronée est illus­ trée par la philosophie de Descartes , pour qui l 'homme doit se rendre, par la raison, comme «maî tre et possesseur de la natur e».

Il faut revenir à l'Être oublié P our Heidegger, au contraire, la pensée doit être une ouverture à l'Être , un accueil. »

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