LE PROGRES : Éthique et transformation de la société
Publié le 17/08/2012
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L'humanisme et la conscience ont-ils seulement réellement disparus un jour ? A chaque époque marquée par les évènements ou situations où la question peut se poser, il demeure des individualités pour prouver la négative. De la voix d'Antonio de Montesimo « criant dans le désert de cette île (Hispanolia, future St-Domingue) « pour sermonnerrrr les colons aux pires moments de la conquête espagnole en Amérique , aux derniers tracts jetés dans la cour intérieure de l'université de Munich par le groupe Scholl en 1943, en passant par le Colonel Picquart refusant après enquête de cautionner la thèse d'un Dreyfus coupable et le Général de La Bollardière tentant dès 1957 de dénoncer la torture en Algérie, il est, et demeurera des personnes, qui en vertu de leur conception de l'humanité, qu'elle soit inspirée par des convictions religieuses, politiques ou philosophiques, ne renoncent en quelles situations que se soit à des principes fondamentaux d'humanisme et qui s'activent pour ces mêmes principes. C'est d'ailleurs de leur proportion dans une population que dépend l'humanité d'une société ou d'un régime. Aujourd’hui, le problème réside plus dans l'organisation et dans l'unification de ces consciences que de leur proportion, la faillite des grands partis et penseurs « progressistes « de tous pays se bornant à gérer une crise sociale et morale mondiale plutôt qu'à la combattre n'est pas fait pour leur insuffler une lueur d'espoir, cependant les bonnes volontés de manquent pas, peut-être leur travail de fourmi portera-t'il un jour ses fruits ? Le principal est de ne point laisser les Clara Haber, les Montesimo, les Picquart aux portes closes de la mémoire collective.
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s'activent pour ces mêmes principes.
C'est d'ailleurs de leur proportion dans une population que dépend l'humanité d'une société ou d'un régime.
Aujourd'hui, leproblème réside plus dans l'organisation et dans l'unification de ces consciences que de leur proportion, la faillite des grands partis et penseurs « progressistes » detous pays se bornant à gérer une crise sociale et morale mondiale plutôt qu'à la combattre n'est pas fait pour leur insuffler une lueur d'espoir, cependant les bonnesvolontés de manquent pas, peut-être leur travail de fourmi portera-t'il un jour ses fruits ? Le principal est de ne point laisser les Clara Haber, les Montesimo, lesPicquart aux portes closes de la mémoire collective.
« La connaissance conduit au bien, la démocratie est un bien, donc toute connaissance acquise dans un régime démocratique ne peut que conduire au bien » telle étaitla devise des « progressistes » de la IIIème république, il faut bien convenir que les arguments actuels en faveur de l'arrêt des moratoires scientifiques manquent àcela un peu de profondeur, ils se résument à ceci : Laisser les chercheurs chercher et les politiques « politiquer »...
comme ils en ont l'habitude et avec la grandeefficacité et le désintéressement qui les caractérisent, arguments bien peu convaincants de la part de personnes qui ont des années d'études derrière eux...
peut-êtremême trop pour certains,Le fait que pour la plupart d'entre-eux, les scientifiques ont perdu de ce qui était à l'origine l'essence même de la recherche, à savoir l'amélioration des conditions devie...pour leurs semblables et non pour eux, telles devraient être les questions essentielles qu'ils devraient se poser devant chaque découverte...
Est-ce un bienfait ouun danger pour l'ensemble de mes congénères ? Un bienfait pour une minorité d'entre-eux, ne peut-il pas se changer en malheur ou technique d'exploitation àl'encontre des autres ? A qui vais-je faire profiter le résultat de mes découvertes ?Quant à nous, individus, ne devrions nous pas nous poser la question, avant de nous extasier à l'annonce de telle ou telle nouvelle technique ou découverte, deconnaître en quoi cette nouveauté va nous tomber derrière le coin de l'oreille, convaincu que dans le monde qui est le nôtre, tout pas en avant correspond à quatre àarrière.,.
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