Le progrès économique suffit-il à assurer la paix entre les peuples ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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rapports de force du système capitaliste.
Pour s'imposer, élargir cette forme de démocratie, la communautéinternationale doit faire la guerre, ce qui est actuellement le cas en Palestine, en Irak, en Somalie...
La culture devenue marchandise. 3.
Dans la mondialisation, il y a un « mélange des cultures ».
La forme capitaliste de ce mélange est la production deproduits multiculturels tels que des hamburgers tandooris chez MacDonald's.
Ce processus procède plus à unedestruction des cultures qu'à leur valorisation.
Il fonctionne en effet par une vulgarisation cynique des différences,qui est une meilleur façon de les mépriser et de les couler tous dans un même moule.
Les cultures qui constituentles peuples tendent donc à disparaître pour une culture générale, celle de la société marchande.
Transition : Le progrès économique n'apporte pas la paix, il semble au contraire générer des guerres.
Pour ce qui est des peuples, c'est à dire des communautés humaines rassemblées par un même culture, il semble aussi quel'économie les mène à leur destruction.
III : Quel genre de progrès peut il amener la paix entre les peuples?
Le progrès comme force aveugle. 1.
Le progrès économique ne doit pas être entendu au sens qualitatif comme une avancée de l'humanité, unperfectionnement.
Le progrès dont il s'agit est d'ordre quantitatif, c'est celui de l'extension, de la progression d'uneforce qui détruit peu à peu tout ce qui lui résiste.
Cette progression n'est pas forcément bénéfique pour l'humanité,certains disent même que le progrès consisterait dans la « décroissance » économique.
Le progrès humain. 2.
Le progrès humain doit être pensé comme l'intensification de ce qui fait l'humanité de l'homme.
Dans ce sens, il n'estpas à chercher du côté de l'économie qui ne stimule que des désirs d'ordre animaux.
Le progrès humain est plutôtl'avancée de tout ce par quoi l'homme dépasse son infrastructure animale : la science, l'art, la morale.
Un progrès dans les esprits. 3.
Un premier progrès pourrait consister à ne plus assimiler le progrès économique à un perfectionnement de l'humanité.Le progrès économique suit une rationalité étrangère aux fins humaines.
Un progrès consisterait à réfléchir aux réelsmoyens de mettre l'économie au service de ces fins et non plus de croire que c'est l'économie elle même qui est lafin de l'humanité.
Conclusion :
Le progrès économique semble être un moyen nécessaire pour unir les peuples.
Néanmoins, il ne semble pas être unmoyen suffisant, il est même devenu nuisible aujourd'hui dans le sens où il a fait oublier à l'humanité qu'elle était plusqu'un peuple d'animaux économiques..
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