Le Progrès conduit-il au désenchantement ?
Publié le 27/11/2014
Extrait du document
«
Le désenchantement du monde serait donc engendré par cette substitution.
Max
Weber désigne clairement l'avènement de la science moderne comme cause du
désenchantement du monde qui crée une certaine souffrance.
De même que Hans
Jonas, philosophe allemand, qui analyse les conséquences du progrès techno-
scientifique sur notre conception de la morale : la technique échappe
progressivement au contrôle de l'Homme et comporte des effets néfastes que ce soit
sur l'environnement, avec la pollution ou le réchauffement climatique, ou sur
l'Homme lui-même, avec la manipulation du patrimoine génétique.
Désormais notre
responsabilité morale porte sur les générations futures.
Suivant les auteurs, le désenchantement peut être connoté négativement, comme
constituant une rupture avec un passé harmonieux ou plus positivement en tant que
sortie du monde de la superstition, poussant à croire à une nouvelle « religion ».
Le Progrès est bénéfique au monde dès lors qu'il est utilisé à bon escient .
S i
nous prenons la moyenne des progrès, il est bénéfique au monde, si il n'existait pas,
nous vivrions encore à « l'âge de pierre ».
De tout temps l'Homme à dû progresser
pour se défendre.
Le Progrès nous a permis de nous protéger de la Nature elle
même, des catastrophes naturelles, ou des maladies.
Grâce aux Progrès
scientifiques, et à la recherche, nous avons acquis une meilleure espérance de vie,
par exemple.
La question est-elle qu'il faut déterminer la moralité de l'utilisation que
l'on fait de ce progrès.
Le progrès est donc à encourager et est nécessaire pour faire
avancer l'humanité.
L' utilisation de nouvelles technologies a aussi fait augmenter la
productivité.
Les moyens de transport modernes nous permettent de nous déplacer
plus rapidement.
Les moyens de communication permettent d´être en contact avec
nos proches, quel que soit l'endroit de la planète où nous nous trouvons à cet instant.
De ce point de vue, on peut dire que ces nouveautés technologiques sont
nécessaires et bénéfiques pour nous.
Le Progrès est donc, en quelque sorte, vu comme une nouvelle « religion ».
Chacun peut voir en la science une façon de croire à de vérités vérifiées par les
scientifiques, ce que l'on peut donc qualifier de nouvelle « religion ».
Aucune idée,
parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la
famille des idées religieuses que l'idée de progrès.
Cette idée n'est plus propre à
devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour ceux qui n'en ont plus d'autre.
Le
Progrès peut donc être rattaché à une nouvelle religion a part entière.
Il a, comme la
foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères.
L'idée du progrès est
une loi qui domine toutes les autres et qui a pour but de faire progresser tous les
êtres dans leur existence passagère.
C'est donc au fond l'idée du divin, qui prouve
encore une fois que le progrès est une nouvelle religion.
La science fait avancer le
Progrès comme le Progrès fait avancer la science.
Elle est dépourvue de
conscience, et est obligée d'avancer pour évoluer et faire évoluer le Progrès.
Si la
science devait avoir une âme, le Progrès n'existerait sûrement pas.
Le Progrès est bon pour l'humanité, il sert à faire avancer les choses.
L'Homme a donc pensé pouvoir atteindre la Toute-Puissance par ses propres.
»
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