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Le Progrès conduit-il au désenchantement ?

Publié le 27/11/2014

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La religion est un ensemble de croyances, de mythes, de pratiques et de traditions définissant un certain rapport de l'homme avec le sacré, c'est pourquoi le Progrès scientifique vient briser les mythes de celle-ci pour nous conduire au désenchantement. Il est donc naturel de dire que le Progrès techno-scientifique conduit au désenchantement : de fil en aiguille le monde « enchanté » par des forces mystérieuses non maîtrisées qui représentent la religion, progresse dans le but d'être remplacé par le monde rationnel de la science. Mais, ce Progrès nous a poussé à croire à une sorte de nouvelle « religion » : l'Homme pensait atteindre la Toute-Puissance par ses propres moyens. Le Progrès n'est-il pas, alors, à son tour, devenu une force non maîtrisée ? La transformation graduelle d'une chose, d'un être, d'un état de la réalité, d'un moins vers le plus ou encore du moins bien au mieux, telle pourrait être la définition du Progrès. Il représente donc toute sorte d'évolution, d'amélioration ou d'avancée. A travers le temps, le Progrès met en place l'apparition de l'idée de techno-science, qui qualifie ainsi une amélioration. Mais la question n'est donc pas de savoir si le Progrès peut être négatif mais de comprendre à quel moment il le devient. Il est donc normal de se dire que le Progrès vient rompre le mythe avec la réalité des choses, ce que l'on peut voir par un univers « enchanté » qui ferait place à un monde faisant preuve de raison. Auparavant le Progrès était exprimé par la religion : « on ne pouvait croire que ce que l'Église nous racontait ». La notion de progrès semblait donc évidente aux hommes de la fin du XIXème siècle. Mais elle est en réalité le fruit de notions historiquement acquises et différemment comprises selon les siècles, les lieux ou encore les civilisations. Le Progrès est donc multiple et situé historiquement. Le Progrès fait reculer des croyances religieuses ou magiques et rompt un phénomène mythique, il conduit à la rationalisation, alors plus connu, au XIXème siècle, sous le nom de « désenchantement du monde », un concept créé par Max Weber, sociologue allemand. Par ce terme, Max Web...

« Le désenchantement du monde serait donc engendré par cette substitution.

Max Weber désigne clairement l'avènement de la science moderne comme cause du désenchantement du monde qui crée une certaine souffrance.

De même que Hans Jonas, philosophe allemand, qui analyse les conséquences du progrès techno- scientifique sur notre conception de la morale : la technique échappe progressivement au contrôle de l'Homme et comporte des effets néfastes que ce soit sur l'environnement, avec la pollution ou le réchauffement climatique, ou sur l'Homme lui-même, avec la manipulation du patrimoine génétique.

Désormais notre responsabilité morale porte sur les générations futures.

Suivant les auteurs, le désenchantement peut être connoté négativement, comme constituant une rupture avec un passé harmonieux ou plus positivement en tant que sortie du monde de la superstition, poussant à croire à une nouvelle « religion ». Le Progrès est bénéfique au monde dès lors qu'il est utilisé à bon escient .

S i nous prenons la moyenne des progrès, il est bénéfique au monde, si il n'existait pas, nous vivrions encore à « l'âge de pierre ».

De tout temps l'Homme à dû progresser pour se défendre.

Le Progrès nous a permis de nous protéger de la Nature elle même, des catastrophes naturelles, ou des maladies.

Grâce aux Progrès scientifiques, et à la recherche, nous avons acquis une meilleure espérance de vie, par exemple.

La question est-elle qu'il faut déterminer la moralité de l'utilisation que l'on fait de ce progrès.

Le progrès est donc à encourager et est nécessaire pour faire avancer l'humanité.

L' utilisation de nouvelles technologies a aussi fait augmenter la productivité.

Les moyens de transport modernes nous permettent de nous déplacer plus rapidement.

Les moyens de communication permettent d´être en contact avec nos proches, quel que soit l'endroit de la planète où nous nous trouvons à cet instant.

De ce point de vue, on peut dire que ces nouveautés technologiques sont nécessaires et bénéfiques pour nous.

Le Progrès est donc, en quelque sorte, vu comme une nouvelle « religion ».

Chacun peut voir en la science une façon de croire à de vérités vérifiées par les scientifiques, ce que l'on peut donc qualifier de nouvelle « religion ».

Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses que l'idée de progrès.

Cette idée n'est plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour ceux qui n'en ont plus d'autre.

Le Progrès peut donc être rattaché à une nouvelle religion a part entière.

Il a, comme la foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères.

L'idée du progrès est une loi qui domine toutes les autres et qui a pour but de faire progresser tous les êtres dans leur existence passagère.

C'est donc au fond l'idée du divin, qui prouve encore une fois que le progrès est une nouvelle religion.

La science fait avancer le Progrès comme le Progrès fait avancer la science.

Elle est dépourvue de conscience, et est obligée d'avancer pour évoluer et faire évoluer le Progrès.

Si la science devait avoir une âme, le Progrès n'existerait sûrement pas. Le Progrès est bon pour l'humanité, il sert à faire avancer les choses.

L'Homme a donc pensé pouvoir atteindre la Toute-Puissance par ses propres. »

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