LE PROBLÈME DE LA FINALITÉ EN BIOLOGIE ?
Publié le 24/10/2009
Extrait du document
Ce qui précède nous achemine directement à un second problème, celui de la finalité du vivant : si le propre de l'organisme est bien, comme nous venons de le voir, un pouvoir d'auto-régulation, pouvoir qui assure son maintien, sa réfection et sa reproduction, n'est-on pas en droit de parler à son propos d'un primat du tout sur les parties ? Celles-ci ne recevant leur signification que de leur rôle dans l'organisme complet ? Autrement dit, peut-on parler d'un usage du principe de finalité en biologie ? Ecartons d'abord toute interprétation de ce principe dans le sens de la finalité externe, ce qui reviendrait à expliquer le vivant par un ensemble de conditions extérieures à lui. Il n'est pas scientifique d'expliquer la présence de la neige dans les pays froids par la nécessité de défendre les semailles contre la gelée. Reste donc ce que l'on appelle la finalité interne. Elle intervient en biologie : 1) Sous la forme que nous disions tout à l'heure de régulation de l'organisme ; 2) Sous la forme de structure complexe de l'organisme : il y a une différenciation anatomique et physiologique des cellules dans un organisme complexe ; 3) Sous la forme de fonction spécialisée d'un organe par rapport à un autre.
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