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LE POSITIVISME : AUGUSTE COMTE

Publié le 28/12/2009

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auguste

Auguste Comte est un polytechnicien. Pendant plusieurs années, il sert de secrétaire à Saint-Simon, dont il devient le disciple; puis il élabore un système original. De 1831 à 1842, il professe un Cours de philosophie positive, publié en six volumes. La passion violente que lui inspire Clotilde de Vaux bouleverse son existence et oriente sa pensée vers une sorte de mysticisme • dans son Système de politique positive (1854), il prétend instituer une « religion de l'Humanité «.

Auguste Comte est le fondateur du positivisme. Selon lui, la pensée humaine est passée par trois « états « : l'état théologique, l'état métaphysique et l'état positif, dont l'ère s'ouvre avec le me siècle. Les préoccupations religieuses et les recherches métaphysiques ont fait leur temps; il faut désormais se tourner vers l'étude positive des faits, la seule satisfaisante pour l'homme moderne. Dans l'état positif, l'esprit humain renonce à chercher l'origine et la destination de l'univers, pour s'attacher uniquement à découvrir les lois effectives des phénomènes.

La doctrine d'Auguste Comte se propage rapidement. Claude Bernard, Marcelin Berthelot, Pasteur, se réclameront, à leur tour, dans leurs recherches, de la méthode positiviste. La science tend à devenir une foi nouvelle; et les préoccupations d'ordre scientifique gagneront bientôt les écrivains.

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« En 1825 , Comte épouse Caro line Massin, femme galante -son nom figure sur les registres de la police des mœurs- et sans fortune, qu'il a rencontrée dans les galeries du Palais-Royal et à qui il a donné des leçons d'algèbre.

Ce mariage étrange ne fut pas heureux.

En 1826 , il inaugure son Cours de philosophie positive , une œuvre ambitieuse et de longue haleine (1830-1842) , dont l'objet est de dégager la philosophie des sciences, ou philosophie posi­ tive , et de constituer de toutes pièces la scie nce sociale: prévu à l'origine en quatre volu mes , le Cours en comprendra finalement six, dont les trois derniers sont consacrés à la seule socio- logie.

Mais Comte , en proie à un état dépressif (la "crise cérébrale ••), doit renoncer à tout travail pendant plusieurs mois: considéré comme dan­ gereux, il est interné pendant quelques semaines.

Comte attribuera cet épisode douloureux à un excès de travail joint à une vive cont rarié té , qu'il attribue à l'inconduite de sa femme .

Il reprend ses travaux en 1828, et, en janvier 1829, peut continuer son cours.

Comte a toujours estimé que sa tâche était d ' enseigner, soit par l'écrit , soit par la parole dans des cours publics , à des auditeurs qui devaient, pour certains d'entre eux , devenir ses élèves et ses disciples, comme le philosophe et économis te anglais John Stuart Mill (1806- 187 3)_ou le philo­ sophe et lexicographe français Emile Littré (1801-1881).

Aussi ouvre-t-il, en 1830 , année de la parution du premier volume du Cours de philoso­ phie positive, un cours public et gratuit d'astrono­ mie élémentaire, qu'il prolonge pendant dix-sept ans.

Parallèlement, il lui faut gagner sa vie.

Nommé Claude de .....

Saint-Simon (1.760-1.825) , dont Auguste Comte fut le secrétaire et l ' ami.

Le philosophe rompra pourtant avec son protecteur en 1.824 , peu de temps après la publication de ses premiers opuscules scientifiques et philosophiques.

.....

Clotilde de Vaux est entrée en 1.844 dans la vie d 'Auguste Comte , qui lui voua jusqu 'à la fin de ses jours un véritable culte .

Cette parenthèse de dix -huit mois dans une existence jusqu 'alo r s froide et douloureuse révéla au philosophe l'importance de la dimens ion sentimentale et religieuse .

répétiteur d'analyse et de mécanique en 1832, il retrouve le chemin de l'École polytechnique en 1837, mais en qualité de simple examinateur d'ad­ mission.

Com te, qui a tenté, sans succès , d ' obte­ nir la création d'une chaire d'histoire des sciences positives à son intention , multiplie les leçons parti­ c ulièr es, entreprend quelques traductions , rédige un Traité de géométrie analytique (1843), mais peine à gagner sa vie .

Stuart Mill lui apporte un temp s son soutien en lui faisant connaître quelques mécènes en Angleterre ; et la générosité d'un groupe de disciples et d'amis lui permet de faire face aux contingences du quotidien.. »

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