Devoir de Philosophie

Le pharaon était-il un dieu ?

Publié le 18/12/2014

Extrait du document

pharaon

pondre un tant soit peu à la réalité égyptienne. Selon lui, ce qui ressort des sources, c'est au contraire une diver-sité flagrante des approches sur la nature royale. Et c'est justement sur le problème des sources qu'il va longue-ment s'arrêter.

Si, de fait, le souverain est dé¬signé comme un être d'essen¬ce divine — depuis la V' dynas¬tie, il est appelé « fils de Rê «, fait l'objet d'un culte à sa mort et parfois de son vivant, etc. —, cette caractéristique est exprimée par un discours majoritaire, certes, mais pas unique : le discours officiel et religieux dont le but était de mettre en avant le rôle du pharaon dans fa société et ses liens privilégiés avec le mon¬de divin.

Ce discours, tout fondamen-tal qu'il soit, ne saurait pour autant occulter les autres. Par exemple, si certaines sagesses respectent cette ligne, d'au¬tres nuancent l'idée de la di¬vinité du pharaon en faisant une distinction nette entre l'homme et la fonction roya¬le. On apprend que s'il y a quelque chose de divin dans un pharaon, c'est avant tout la fonction qu'il remplit et dont il a hérité, via ses prédé¬cesseurs, des dieux eux-mê¬mes. Par la cérémonie du cou¬ronnement, un homme pou¬vait ainsi devenir la nouvelle incarnation d'Horus, dieu de la royauté.

D'autres textes vont encore plus loin dans la désacralisa

pharaon

« pondre un tant soit peu à la réalité égyptienne.

Selon lui, ce qui ressort des sources, c'est au contraire une diver ­ sité flagrante des approches sur la nature royale.

Et c'est justement sur le problème des sources qu'i l va longue ­ ment s'arrêter.

Si, de fait, le souverain est dé­ signé comme un être d'essen­ ce divine -depuis la v· dynas ­ tie, il est appelé « fils de Rê » , fait l'objet d'un culte à sa mort et parfois de son vivant, etc.

-, cette caractéristique est exprimée par un discours majoritaire , certes, mais pas unique : le discours officiel et religieux dont le but était de mettre en avant le rôle du pharaon dans la société et ses liens privilégiés avec le mon ­ de div in .

Ce discours , tout fondamen­ tal qu'il soit, ne saurait pour autant occulter les autres.

Par exemple, si certaines sagesses respectent cette ligne, d'au ­ tres nuancent l'idée de la di­ vinité du pharaon en faisant une distinction nette entre l'homme et la fonction roya­ le.

On apprend que s'il y a quelque chose de divin dans un pharaon, c'est avant tout la fonction qu'il remplit et dont il a hérité, via ses prédé­ cesseurs, des dieux eux-mê­ mes .

Par la cérémonie du cou­ ronnement, un homme pou­ vait ainsi devenir la nouvelle incarnation d'Horus, dieu de la royauté.

D'autres textes vont encore plus loin dans la désacralisa-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles