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Le personnage de bel ami Maupassant incipit

Publié le 03/01/2018

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1) Le personnage est montré en action (« il avançait brutalement », « poussant les gens », il « battait le pavé de son talon »). Les verbes d'action montrent l'aspect brutal et hautain du personnage (« il avait l'air de toujours défier quelqu'un »). La créativité de ce portrait tient à la description physique différée ne laisse pas le lecteur être dans le doute quant à l’allure générale du « héros », car les verbes d’actions du deuxième et cinquième paragraphe donne une idée précise de ses comportements/attitudes : « il marchait ainsi qu’au temps où il portait l’uniforme des hussards » ; «cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dineurs attardés un regard rapide et circulaire ». Le narrateur montre Georges Duroy en mouvement avant de nous présenter un portrait statique, car c’est un personnage qui est définit davantage par ce qu’il est (plus par ambition et vanité) que parce qu’il est et qu’il montre (le petit provincial typique très pauvre qui vient et veut faire fortune dans la capitale : Paris). Ce parcours physique dans les rues de Paris annonce déjà son parcours qui sera plus symbolique dans la société. En effet, les verbes d’action décrivent plus souvent des mouvements rapides, vers l’avant (marcher, avancer), qui montre son désir d’action mais aussi son manque de scrupules assez imposant car il a toujours l’air de « défier quelqu’un (….) la ville entière…… » C'est un portrait en mouvement : \" sortit, cambra, marchait, avançait \" : verbes d’action. Georges Duroy est un personnage actif, on dira d'ailleurs plus tard que c'est un battant. Sa silhouette est marquée de son passé militaire qui lui a laissé une certaine prestance : \" Comme il portait beau, par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier \" et également tout le cinquième paragraphe : \" Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes, comme s'il venait de descendre de cheval ; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Il inclinait légèrement sur l'oreille son chapeau haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. D'autre part, \" Son regard de joli garçon \" nous apparaît dans les premières lignes, et est repris à la fin du passage. Il englobe la vivacité de Georges Duroy, qualifiée comme \" des coups d'épervier \". \" Frisa sa moustache d'un geste militaire et familier \" nous montre que Georges Duroy est très viril. Ces deux points seront donc une arme de séduction que l'on retrouvera tout le long du roman. 2) Le portrait physique de Georges Duroy semble en contradiction avec son caractère ou sa personnalité, tels qu’ils se dégagent de cet incipit car il a un portrait physique flatteur, même si son portrait physique arrive assez tard dans cet incipit car le lecteur possède déjà l’aspect de ce personnage principal par la manière dont il est décrit : « par pose d’ancien sous-officier » ; « joli garçon ». En plus le regard porté des femmes sur lui nous donne une confirmation de l’idée que c’est un bel homme. Ce personnage est décrit comme conquérant qui a une allure fière (« poitrine bombée » ; « l’air de toujours défier quelqu’un »), il possède beaucoup de prestance malgré son immense pauvreté (« son chapeau haut de forme assez défraîchi »). La description du physique de ce personnage principal nous montre un jeune homme qui prête une grande importance à son apparence et ses attraits. Cet incipit a en abondance des termes qui se résument par la gradation finale : « il avait l’air de toujours défier quelqu ‘un, les passants, les maisons, la ville entier ». En plus « il possède un esprit très calculateur qui nous est décrit dès le 4eme paragraphe. La faim, la Bel-Ami (1885) de Guy de Maupassant ESTHER JEEVAN KUMAR L. A n°2 1ere ES 3 19/09/17 soif dicte ce quasi obsession de se nourrir tout en respectant ses contraintes financières s’il mange deux fois il ne peut pas permettre de se nourrir le soir. 3) Dans cet incipit, on remarque que c’est un jeune homme très pauvre : « Il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois », il mène une vie assez modeste, son unique et seul « grand plaisir » est d’aller boire une bière le soir (« deux bocks sur le boulevard »). Il est à noter que l’argent apparaît avant même le personnage principal : Georges Duroy. Les réflexions de Duroy sur la gestion de ses derniers sous montrent que l'argent est un problème central chez lui. Le champ lexical de l'argent est omniprésent dans cet incipit (« la monnaie », « pièce de cent sous », « trois francs quarante », « caissière », « restaurant », «un franc vingt centimes », « boni », « grande dépense »), ce qui esquisse l'importance du thème de l'argent dans le roman et l'obsession de Duroy de s'enrichir. L'évocation de l'état des finances de Duroy (« il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois ») et le prix des repas (« les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir ») peuvent permettre de délimiter l'époque de l'action. De même, les mots « gargote » et « chapeau haut de forme » permettent de situer l'époque : il s'agit de l'époque de la date de parution du roman. Georges Duroy a soif d’argent car le lexique de l'argent apparaît dès la première ligne : \" Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. \" et est bien présent en détail dans le 4ème paragraphe. Georges Duroy exerce un attrait sur les femmes, dont l'attention est retenue, et le regard que Duroy jette sur elles est une preuve de sa force de séduction. Hormis Duroy, quelques personnages sont évoqués (les six femmes de la gargote, la caissière) mais Maupassant ne s'attarde pas à les décrire : le lecteur comprend que Duroy est le personnage principal. Après le portrait physique, Maupassant dresse un portrait moral de Georges Duroy, en mettant en avant, par l'évocation de son allure, un trait de caractère : le désir de dominer et de séduire. Dès le troisième paragraphe, les femmes sont séduites par Georges Duroy (« Les femmes avaient levé la tête vers lui »), qui en est conscient (il jette « un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon qui s'étendent comme des coups d'épervier »). Les femmes qui regardent Georges Duroy sont classées par leur ordre de richesses : les femmes les plus riches sont présentées en premières et en dernières les femmes les plus pauvres. Le personnage est montré en action (« il avançait brutalement », « poussant les gens », il « battait le pavé de son talon »). Les verbes d'action montrent l'aspect brutal et hautain du personnage (« il avait l'air de toujours défier quelqu'un »). Ce personnage est un séducteur qui piège/attrape les femmes par ses attraits physiques et sa corpulence dans son « jeu » mais on peut supposer qu’il veut grimper les échelons sans y donner d’efforts intellectuels, mais en se servant de son « pouvoir de séducteur en plus de l’effet qu’il procure aux femmes, elles font toutes se jeter dans ses bras et lui accorder cette fortune tant voulue depuis ce fameux incipit (début de roman) ». Selon moi, l’évolution de ce personnage a un lien direct aux femmes, elles sont infidèles et sont très mal représentées dans ce roman car c’est grâce à elles que Georges Duroy réussi son ascension, elles se la

maupassant

« Bel-Ami (1885) de Guy de Maupassant ESTHER JEEVAN KUMAR L.

A n°2 1ere ES 3 19/09/17 soif dicte ce quasi obsession de se nourrir tout en respectant ses contraintes financières s’il mange deux fois il ne peut pas permettre de se nourrir le soir.

3) Dans cet incipit, on remarque que c’est un jeune homme très pauvre : « Il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois », il mène une vie assez modeste, son unique et seul « grand plaisir » est d’aller boire une bière le soir (« deux bocks sur le boulevard »).

Il est à noter que l’argent apparaît avant même le personnage principal : Georges Duroy.

Les réflexions de Duroy sur la gestion de ses derniers sous montrent que l'argent est un problème central chez lui.

Le champ lexical de l'argent est omniprésent dans cet incipit (« la monnaie », « pièce de cent sous », « trois francs quarante », « caissière », « restaurant », «un franc vingt centimes », « boni », « grande dépense »), ce qui esquisse l'importance du thème de l'argent dans le roman et l'obsession de Duroy de s'enrichir.

L'évocation de l'état des finances de Duroy (« il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois ») et le prix des repas (« les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir ») peuvent permettre de délimiter l'époque de l'action.

De même, les mots « gargote » et « chapeau haut de forme » permettent de situer l'époque : il s'agit de l'époque de la date de parution du roman.

Georges Duroy a soif d’argent car le lexique de l'argent apparaît dès la première ligne : " Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant.

" et est bien présent en détail dans le 4ème paragraphe.

Georges Duroy exerce un attrait sur les femmes, dont l'attention est retenue, et le regard que Duroy jette sur elles est une preuve de sa force de séduction.

Hormis Duroy, quelques personnages sont évoqués (les six femmes de la gargote, la caissière) mais Maupassant ne s'attarde pas à les décrire : le lecteur comprend que Duroy est le personnage principal.

Après le portrait physique, Maupassant dresse un portrait moral de Georges Duroy, en mettant en avant, par l'évocation de son allure, un trait de caractère : le désir de dominer et de séduire.

Dès le troisième paragraphe, les femmes sont séduites par Georges Duroy (« Les femmes avaient levé la tête vers lui »), qui en est conscient (il jette « un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon qui s'étendent comme des coups d'épervier »).

Les femmes qui regardent Georges Duroy sont classées par leur ordre de richesses : les femmes les plus riches sont présentées en premières et en dernières les femmes les plus pauvres.

Le personnage est montré en action (« il avançait brutalement », « poussant les gens », il « battait le pavé de son talon »).

Les verbes d'action montrent l'aspect brutal et hautain du personnage (« il avait l'air de toujours défier quelqu'un »).

Ce personnage est un séducteur qui piège/attrape les femmes par ses attraits physiques et sa corpulence dans son « jeu » mais on peut supposer qu’il veut grimper les échelons sans y donner d’efforts intellectuels, mais en se servant de son « pouvoir de séducteur en plus de l’effet qu’il procure aux femmes, elles font toutes se jeter dans ses bras et lui accorder cette fortune tant voulue depuis ce fameux incipit (début de roman) ».

Selon moi, l’évolution de ce personnage a un lien direct aux femmes, elles sont infidèles et sont très mal représentées dans ce roman car c’est grâce à elles que Georges Duroy réussi son ascension, elles se laissent manipulées par ce Bel-Ami (nous savons que Georges Duroy est ce Bel-Ami, en question).. »

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