LE MOI N’EST-IL QUE LA SOMME DE TOUS NOS SOUVENIRS ?
Publié le 27/02/2022
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ESSAI PHILOSOPHIQUE
LE MOI N’EST-IL QUE LA SOMME DE TOUS NOS SOUVENIRS ?
Le moi est une instance psychique qui renvoie à la réalité
permanente et inaltérable de qui nous sommes.
Le moi est unique est
correspond à une identité propre.
C’est notre personnalité qui fait que
nous nous distinguons.
Nous pouvons ainsi nous posez la question
suivante : Notre mémoire constitue-t-elle notre personnalité ? Pour y
répondre nous verrons d’abord que d’un côté nous sommes la somme de
ce que nous avons vécu.
Puis, dans un second temps nous nous
attarderons sur le fait que notre moi ne repose pas uniquement sur des
souvenirs.
Enfin, nous appuierons l’idée que le moi est finalement la
somme de ce que nous avons choisi de se souvenir.
Dans un premier temps, le moi serait la somme de tous ce que nous
avons vécu dans le passé.
Ainsi le passé construirait notre identité.
Il n’est pas rare de se demander lors d’une nouvelle rencontre, le
vécu par exemple l’enfance de cette personne pour qu’elle soit comme elle
est à présent.
Nous savons que les évènements passés ont un impact sur
la personnalité de la personne, qui se modifie donc au cours du temps.
Le
moi se métamorphose à la suite de l’ajout de nouvelles expériences
vécues dans notre mémoire.
Ces expériences passées sont irréversibles et
vont atteindre notre personnalité que l’on souhaite ou non, consciemment
ou inconsciemment.
Par exemple, Jankélévitch dans L’irréversible et la
Nostalgie s’attarde sur le personnage d’Ulysse qui après avoir réalisé un
très long périple, se rend compte des effets du temps qui passe sur sa
personne.
Ces voyages effectués ont changé son moi car lorsqu’il revient a
un lieu ancien, il est déçu et ne se reconnait plus lui-même.
Ulysse est
alors la preuve que notre moi est la somme de nos souvenirs, et que,
l’accumulation de ceux-ci ont bien un impact sur ce que l’on est.
Ensuite, l’Homme est par son cadre social et idéologique, son
éducation est déjà dès l’enfance cloisonné dans un certains milieux qui
vont influencer les actions, réactions de chacun.
Ainsi, les souvenirs liés a
l’enfance compose le moi et agissent sur celui-ci.
Le déterminisme de
Freud soutient l’idée que l’Homme est déterminé par son inconscient.
Pour
lui chaque action va être intégrée à la conscience, ou être refoulée dans
l’inconscience.
Quoiqu’il en soit, le souvenir va influencer le comportement
du moi.
La névrose étudiée par Freud le démontre bien.
Les névrosés ont.
»
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