Le misérable subterfuge d'une liberté psychologique de KANT (Texte)
Publié le 22/02/2012
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Quand je dis, d'un homme qui commet un vol, que cette action est, d'après la loi naturelle de la causalité, un résultat nécessaire des principes déterminants du temps qui a précédé, c'est qu'il était impossible qu'elle n'eût pas lieu. Comment donc puis-je, en jugeant d'après la loi morale, faire ici un changement et supposer qu'on aurait pu s'abstenir de cette action, parce que la loi dit qu'on aurait dû s'en abstenir? c'est-à-dire comment peut-on appeler tout à fait libre un homme, au même moment et relativement à la même action dans laquelle il est soumis à une nécessité naturelle inévitable? Cherchera-t-on un subterfuge dans le fait que l'on se borne à ajuster le mode des principes déterminants de sa causalité, d'après la loi de la nature, à un concept comparatif de liberté?
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