LE MENSONGE: PSYCHOLOGIE ET MORALE
Publié le 27/02/2008
Extrait du document

Le
mensonge implique donc une attitude de mauvaise foi, envers autrui d'abord, mais
aussi, en un sens, envers nous-même : car nous nous attachons à paraître
extérieurement autre que nous ne sommes en réalité. Il peut même arriver ainsi
que nous en venions à nous tromper nous-même : bien souvent, un mensonge engage
dans un autre mensonge et, comme l'a écrit VOLTAIRE, « un système de mensonges
ressemble plus à la vérité qu'un seul mensonge isolé ».
Mais, le plus fréquemment, il y a, à la base du mensonge, une mauvaise
conscience, une conscience corrompue jusqu'en ses profondeurs : un être normal
ne ment pas « gratuitement », sans raison. Si nous n'avions rien à dissimuler,
soit à autrui, soit à nous-même, nous n'aurions aucune occasion de mentir. Le
mensonge est toujours inspiré, au fond, par un sentiment que nous ne voulons pas
nous avouer : haine ou malveillance à l'égard d'autrui ou bien sentiment de
notre propre indignité, d'une tare personnelle que nous cherchons à dissimuler.
II. Le mensonge et la morale.
A. ? II résulte de là que, dans l'immense majorité des cas, le mensonge est à
condamner sans réserve du point de vue moral. ? 1° Du point de vue de la morale
personnelle, le mensonge nous dégrade.
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