Le mal selon Socrate
Publié le 05/11/2012
Extrait du document
«
s’appelle un transfert, en psychologie.
Il est donc clair que l’on peut faire du mal, parfois
même beaucoup, mais sans être conscient ou sans que cela soit volontaire.
De l’autre côté de la médaille, il y a bel et bien certains cas selon lesquels la souffrance
d’autrui est le but recherché.
Prenons par exemple une personne atteinte d’un trouble
mental spécifique, la psychopathie.
Les personnes atteintes de cette maladie
(communément appelées psychopathes) ont certains problèmes de société.
Ils ne
ressentent, entre autre, que très peu d’émotions et de remords.
Avec l’absence de ces
deux concepts, ces individus peuvent devenir, à un certain point, très dangereux pour la
société.
Certains, plus touchés que d’autres, prendront même un certain plaisir à voir
souffrir les autres.
Si non prenons l’exemple du Joker dans Batman , nous pouvons
merveilleusement bien comprendre la notion.
Cet homme ne vit que pour une chose, le
malheureux des autres.
Il ne fait que tuer et rendre tristes les gens de la ville, sans
aucun réel but précis.
Bien sur cet exemple est un peu tiré par le nez, mais ce sont des
personnes qui existent bel et bien dans notre société.
Sans le manifester aussi
grandiosement, elles vont plutôt faire des petites choses quotidiennement, tel qu’insulter
quelqu’un d’autre ou ne simplement pas répondre à une personne chaque fois que
celle-ci lui parle, la blessant mentalement.
Il est donc clair que des personnes de ce
genre, sans remords, peuvent vouloir volontairement faire le mal.
En conclusion, et comme nous l’avons vu, il est à la fois possible de faire du mal
volontairement et involontairement.
Cependant il est rare qu’une personne non atteinte
d’une maladie mentale le fasse de son propre gré.
Il y a également multiples exemples
dans l’histoire qui, en l’apparence semble être destinés au mal, mais qui ne sont en fait
qu’un « mal entendu » entre la personne et sa conscience elle-même..
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