Le hasard existe-t-il ?

« Le hasard, nait du faite qu'aucune intelligence humaine pouvant prévoir l'interjection de deux séries causales a prisau dépourvu la personne au centre de ces 2 séries.

En se sens, le hasard est l'illusion de celui qui, submergé par lasurprise et se prenant provisoirement pour le centre de l'univers, crée une loi de ce qui lui arrive et en vient aconfondre l'imprévu, et l'imprévisible.

Les explications que nous trouvons peuvent se résumer à croire à la chance ouencore à l'existence d'un "lien psychique" entre les personnes.

Ce que la plupart d'entre nous ne savons pas.

ou nevoulons pas croire c'est que les coïncidences, même remarquables, ne devraient pas nous surprendre.

En réalité, ils'agit d'évènements inévitables n'ayant aucune signification.

La signification réelle de coïncidences étranges peutêtre comprise plus clairement avec ce qui est appelée la loi des très grands nombres.

Cette loi des statistiquesreconnue dit qu'avec un assez grand échantillon, même ce qui est extrêmement peu probable devient probable.

Parconséquent tout évènement même impensable peut survenir.

Un exemple frappant de cela est survenu il y aquelques années lorsqu'une femme du New Jersey a gagné le gros lot de deux loteries en deux mois.

Les journauxont rapporté qu'il s'agissait d'une coïncidence d'une chance sur 17 billions.

Techniquement, cela est exact, maistrompeur parce que l'exemple est basé sur une perspective étroite.

Les chances qu'une personne en particuliergagne deux gros lots de loterie avec l'achat de deux billets sont en effet d'une sur des billions.

Mais les chancesqu'une personne gagne sur le nombre des milliers de personnes qui jouent est d'une sur trente.

Si les coïncidencessont analysées de manière critique, la majorité de celles que nous expérimentons se révèlent finalement plusprobables que nous ne l'avions estimé au départ.

Lorsque l'on prend tout cela en considération, notre tendance à lavalidation sélective, notre désir de croire à quelque chose comme au destin, et notre habilité à détecter descoïncidences, les vrais pouvoirs illusoires de la coïncidence sont réalisés.

Nous avons donc vu que la coïncidencen'existe pas, de par le fait que l'on peut entrevoir le monde de différentes manières et avoir donc plusieurs réponsespossibles à une même affirmation de causes. Le hasard peut aussi s'exprimer en tant que contingence.

Qu'est ce que la contingence ? La contingence désignetout ce qui peut être conçu comme pouvant être ou ne pas être alors que la nécessité est ce qui ne peut pas nepas être « J'appelle les choses singulières contingentes, tant qu'ayant égard à leur seul essence, nous ne trouvonsrien qui pose nécessairement leur existence ( Éthiques, 4eme partie, définition 3, in Œuvres de Spinoza t.3 p 220,Garnier-Flammarion) » / « Est nécessaire ce dont le contraire est inconcevable; par exemple la somme de plusieursnombres est nécessaire dès que les nombres sont posés.

Il ne peut être autrement.

( Définitions, in Alain, les art etles Dieux, p.1074, La Pléiade-Gallimard) ».

Or si l'un existe l'autre n'existe pas.

Nous savons que La contingence estdans le passé, mais la contingence est nécessaire.

Seulement, La contingence et la nécessite sont en contradictionalors, la contingence n'appartient pas au passé.

Tout ce qui appartient au passé est nécessite.

Nous savons aussique la contingence appartient au présent or le présent appartiendra au passé donc, la contingence appartiendra aupassé.

Or tout ce qui est passé est nécessaire donc comme pour le passé, la coexistence entre ces deux mots nesont pas possible.

La contingence n'appartient donc pas au présent.

Le futur appartiendra au présent et le présentappartiendra au passé comme pour les autres, la contingence n'existe pas pour les mêmes raisons.

Donc, lacontingence n'existe ni dans le passé, ni dans le présent ni dans le futur or tout ce qui n'appartient ni au passé, niau présent, ni au futur n'existe pas, donc la contingence n'existe pas. Le mot « Hasard » vient du mot en Arabe AZ-zahr qui signifie : les dés.

Il existe une allocution latine : Les dés sontjetés ! (ou: aléa jacta est) Cela en aurait pour simple signification que l'on pourrait admettre que quelqu'un à jetéles dés et que les dés est un objet, voire même un objet commun.

Cet objet qu'est le dé aurait donc été issu d'unecréation.

Les choses n'arrivent jamais toutes seules, il n'y a jamais de fumée sans feu.

Lorsque vous jetez un dé,vous avez une force la manière dont vous le lançait, puis aussi la vitesse, la trajectoire.

Lorsque vous jetez le dé 2fois avec exactement le même lancer que le premier pour les deux, le dé retombera sur 2 pour le premier mais aussi2 pour le deuxièmes.

Il n'y a donc pas de hasard dans un lancement de dé.

Prenons la vie en général.

Si vousfabriquez un ordinateur doté d'une puissance de calcul gigantesque.

Dans la programmation de cet ordinateur, onentrerais la configuration de l'univers au commencement du big-bang.

La position, la vitesse et l'emplacement destout premiers atomes existant.

L'ordinateur, en calculant simplement les causes-conséquences à partir de ceci,devrait pouvoir reconstituer toute l'histoire de l'univers, jusqu'à l'apparition de l'homme et la création de ce super-ordinateur, mieux encore.

Arrivé au présent, l'ordinateur pourrait continuer à calculer, et ainsi prévoir le futur.

(bienentendu, l'existence de ce super-ordinateur génèrerait différent paradoxes, car à chaque information qu'il nousfournirait sur le futur, changerait celui-ci).

L'aléatoire n'existe pas.

Un atome n'a pas le "choix" d'aller à gauche ou àdroite.

Ses mouvements, dépendent d'une association de facteurs, eux-mêmes déterminés par d'autre facteurs.Maintenant prenons l'exemple d'un objet, qui tombe, un objet léger pourrait s'envoler tomber a 4 mètre de nous maisil tombe et va dans une direction grâce a des causes multiples qui est crée par des facteurs si ces facteurs sonconnus, il est possible de prévoir le mouvement de l'objet .

Nous avons pu voir que le Hasard en terme scientifiquen'existe pas du fait du Bing Bang et du déplacement des atomes.

L'homme dans la difficulté peut toujours espérerque par hasard la bonne fortune va, enfin, lui sourire.

Nous pouvons prévoir se hasard par des moyens, mais l'homme. »