Le fou, le primitif, l'enfant, que nous apprennent-ils de l'homme?
Publié le 13/04/2005
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Lorsque l'on dit de quelqu'un « il est fou «, ou encore « c'est un enfant « ou enfin « c'est un primitif « on semble avoir tout dit. On a, semble-t-il, expliqué son caractère anormal. C'est donc un jugement porté par celui qui se considère normal. Si effectivement ils apparaissent comme des figures de l'autre, ils semblent être en- deçà de l'humanité : l'enfant est un homme en puissance à réaliser par l'éducation, le fou est celui dont l'éducation à échouer et le primitif appartient à un peuple proche de l'origine de l'humanité.
Que nous apprennent de l'homme l'enfant, le fou et le primitif ? En tant que figure du naturel par rapport à l'homme social nous apprennent-ils que l'homme est un être socialement conformé ? Mais ce ne sont pas que des figures du naturel ils sont également déterminés par des contraintes extérieures. L'homme serait-il au contraire une figure de l'autodétermination et un être critique ? Cependant, leur différence est-elle le fruit d'une évaluation sociale ? Dès lors ils ne nous apprendraient rien sur l'homme, mais bien sur la normativité des critères de différenciation.
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