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le droit naturel chez John Locke

Publié le 01/07/2024

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« Le droit naturel chez John LOCKE AVANT PROPOS Le droit est une notion ambivalente en philosophie.

Elle désigne tantôt le fondement des règles, qui régissent les rapports des individus en société ; tantôt c’est un domaine d’étude qui se concentre sur la nature, l’origine, la légitimité et les principes fondamentaux des systèmes juridiques et des normes qui régissent une société.

Dans la Grèce Antique, cette notion a été étudié minutieusement par de nombreux philosophes.

Pour Platon, le droit est une expression de l’ordre et de l’harmonie qui doivent régner dans une cité idéale.

La morale constitut le fondement du droit chez Platon et il découle même de la nature des choses qui sont à la fois éternelle et immuables.

Pour ce dernier les plus grands bien sont synonyme de l’idée de droit naturel ; parmi ces grands bien Platon inclus la notion de justice commutative (tout doit être commun) ; dans la république, Socrate s’adressant à Glaucon affirme : .

1Selon lui, le droit doit être établi par les gardiens de la cité, des philosophes rois qui sont les plus sages et les plus justes parmi les citoyens.

Ces derniers doivent gouverner dans la cité parfaite en se conformant au principe de justices.

Et comme autre grand bien la raison qui permet d’appliquer le droit de manière impartiale et qui ne doit pas être influencé par les intérêts particuliers ou les passions individuelles et ce droit doit s’appliquer à tous les citoyens de manière égale.

Toutefois chez son disciple Aristote, la notion de droit prend une tournure plutôt antagoniste.

Pour ce dernier, le droit est un concept qui découle de la nature même de l’homme en tant qu’être social.

Il définit le droit comme étant une disposition visant à rendre les individus justes et à promouvoir le bien commun.

Dans son livre II de la politique il soutient que :>. 2 Ainsi, le droit repose sur le principe de justice qui doit être appliqué de manière équitable à tous les membres de la société.

La justice chez lui consiste à rétablir l’harmonie brisée par les actions des hommes ; pour atteindre cet ordre harmonieux, le partage bien proportionné, la rétribution étaient la finalité du châtiment dans la cité parfaite c’est pour ça qu’il prônait la justice distributive qui est le fait de rendre à chacun son dû ; la justice est alors pour lui une sorte de juste milieu >.

3Il distingue deux types de droit : le droit naturel qui est fondé sur des principes intrinsèques, immuable à la nature humaine et universellement valides non écrit et le droit positif qui est le produit des lois et des institutions établies et créées par les hommes dans une société donnée, pouvant varier d’une communauté à une autre.

Cependant dans la période moderne, le droit naturel prend une autre envergure notamment avec le philosophe anglais John LOCKE.

Dans sa théorie du contrat social, il défend la vision selon laquelle les individus naissent égaux et libres doté des droits naturels inaliénables dans son hypothèse de l’état de nature qui présente néanmoins certaines 1 2 3 - République de Platon Politique d’Aristote livre I Ethique à Nicomaque livre V d’Aristote lacunes qui sont comblées dans un Etat civil incarné par un gouvernement mis en place par consentement générale des populations.

Quels sont ces droits naturels dont Locke fait allusion dans l’état de nature ? Un état ayant des droits qui permettent la socialisation des individus, qu’est ce qui rend néanmoins cet état précaire au point de consentir à l’établissement d’un gouvernement ? Quelle est la fonction du gouvernement dans l’application de ces droits ? En cas d’abus de pouvoir et de non-respect des droits des citoyens par gouvernement, quel est le droit des populations pour améliorer leur condition de vie ? - IA quoi ressemble le droit dans l’état de nature de Locke ? 1- Définition et caractéristiques de l’état de nature L’état de nature chez Locke fait référence à un concept théorique dans lequel les individus vivent en absence de gouvernent civil et de lois instituées.

C’est un état hypothétique qui décrit la situation préalable à la formation de la société civile et du gouvernement :> dans cet état, les individus sont libres et égaux ; chaque personne a le pouvoir d’exercer ses droits dans la mesure ou ils ne violent pas les droits des autres>>.4 L’état de nature ne signifie pas absence totale de règles ou de contraintes.

Dans cet état, la loi naturelle prévaut, qui est une loi morale fondée sur la raison >.

5Cette loi naturelle impose des limites à l’exercice des droits et interdit de nuire à autrui dans l’exercice de ses droits fondamentaux.

Lorsqu’un individu s’hasarde à enfreindre cette loi en commettant du tort à un individu lambda ; cette même loi prévoit que la victime a le droit de demander à son bourreau un dédommagement 2- Quels sont ses droits fondamentaux dans l’état de nature ? L’état de nature étant un état sociable, et régit par la loi de nature comme nous venons de le démontrer, promeut certains droits fondamentaux qui sont inhérent en chaque individu.

Ses droits sont :  Le droit à la vie : chaque individu a le droit fondamental de préserver sa propre vie et d’être à l’abris de toute menace à sa sécurité et à son intégrité physique >.

6Dans ce cas la loi de nature joue un rôle prépondérant dans la conservation de de la vie d’autrui car l’humain est une valeur transcendantale.  Le droit à la liberté : les individus naissent libre et égaux, et ils ont le droit d’exercer leur liberté individuelle sans être soumis à une domination arbitraire.

Cela implique la liberté de pensée, de parole, de religion, ainsi que la liberté de mouvement et d’action dans les limites de la loi naturelle. 4 5 6 - John Locke, traité du gouvernement civil ; chap.

II, §4 Ibid.

§6 Ibid.

§6  Le droit à la propriété : lorsque les individus transforment des ressources naturelles en biens par leur travail, ils acquièrent un droit de propriété sur ces biens .

7Le droit à la propriété est donc un droit naturel qui découle du travail et de l’effort individuel. Ces droits naturels sont considérés par Locke comme.... »

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