Le doute est-il une faiblesse ou une force ?
Publié le 08/05/2012
Extrait du document
«
l’ignorance et donc une faiblesse.
Une faiblesse dans le sens où le doute est le résultat d’un
questionnement et non pas le début d’une chaîne de rouages consistant à examiner en
profondeur les deux choix pour définir lequel est exact ou tout du moins lequel est le plus
pertinent.
Car, en effet, le doute n’amène pas à une vérité, du fait que toute chose dépend du
contexte dans laquelle on l’examine, or l’éternité n’existe pas ce qui empêche d’en définir
une ; ainsi le doute amène à un constat qui permet d’effectuer un choix bénéfique, ou dont
l’erreur serait minimisée par rapport à l’autre.
Le scepticisme est un doute mécanique
remettant en cause toute chose mais sans y apporter de choix alternatif, bon ou mauvais, il
s’agit de « douter pour douter ».
Ainsi, dans cette optique-là, le doute apparait clairement
comme une faiblesse, se brandissant contre toute forme de réflexion et de prise de décision.
C’est en cela que le scepticisme est très largement critiqué car non seulement il trouble
l’ordre établi, mais il n’établit pas non plus de réflexion pour prouver l’erreur d’une idée, il
n’apporte pas l’esprit critique nécessaire au philosophe.
Pour le sceptique, « il n’existe pas de
vérité », cependant, ce jugement se contredit lui-même car il est exposé comme une vérité.
Ainsi, ce doute ne menant nulle part devient une tare, paralysant la réflexion et faisant
grandir le besoin de trouver un sens à tout ce qui est contredit, besoin non satisfait car
aucune recherche réelle n’est faite.
Donc le scepticisme entraine la frustration et empêche
d’accéder au bonheur, ceci prouvant la faiblesse de ce doute.
L’autre faiblesse que l’on peut attribuer au doute, celle que l’on observe dans la société
contemporaine, c’est la paralysie de l’action.
En effet, on nous inculque la peur de l’erreur
depuis notre jeunesse, tout d’abord avec la réprimande des parents, puis avec l’évaluation
scolaire.
Tout ceci nous a forgé un état d’esprit nous incitant à avoir un comportement
exemplaire, ce qui nous semble naturel aujourd’hui.
Seulement, cette peur de l’erreur est
liée au doute du fait que lors de celui-ci, un choix binaire le plus souvent s’offre à nous.
Et
là, il s’agit de ne pas se tromper, ainsi on pèse le pour et le contre de chacun des choix mais
il convient d’en effectuer un au final.
Or une absence de prise de décision nous laisse
ressasser ce doute et accentue davantage la paralysie.
Le doute est très visible lors de la
période des premiers amours chez les jeunes, certains iront plus facilement que d’autres
avouer leur amour à la personne, qu’il soit réciproque ou non, tandis que d’autres
l’enfouiront plutôt.
Dans la vie courante, on les qualifiera facilement de « coincés », ce terme
manifeste bien la conséquence de ne pas prendre de décision, qui peut être bien pire que
d’en prendre une.
En effet, coincés par le doute, ces personnes ne pourront accéder au.
»
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