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Le Dieu parié - Les pensées de Pascal ?

Publié le 05/09/2009

Extrait du document

dieu
Nous pouvons poser la félicité de l'homme avec Dieu. Mais l'homme toujours en proie aux diverses contradictions chercher à échapper à sa condition mortelle par le divertissement, l'imagination est un autre moyen de fuir sa condition humaine. Le divertissement est un aspect de la nature humaine qui ne cesse de fasciner Pascal, avec les divertissements, nous pouvons mettre en avant la facilité avec laquelle l'homme efface la souffrance et le mal de sa condition. Pour se rendre heureux, l'homme s'avise de n'y pas penser. Nous entendons par divertissement, les jeux et la pensée religieuse qui voudraient apaiser l'homme et l'installer en toute quiétude en ce monde, en lui faisant rechercher la perfection, contre la pensée jésuite. Il ne doit pas être dans le souci des serviteurs de Dieu de participer à l'assoupissement, l'apaisement du mal en l'homme. Il faut être pauvre en divertissement pour vivre l'absence de Dieu comme absence. Le second moyen pour échapper à notre condition est l'imagination. Elle est complice de l'amour propre, elle fait déjà office de divertissement, de refuge car elle permet de composer un personnage idéal. Il en va de même pour le divertissement, tout ce qui empêche l'homme de penser lui-même entre dans la catégorie des divertissements au sens pascalien du terme. Car penser à soi, c'est regarder le tragique de sa propre condition. Tout divertissement est une illusion, c'est-à-dire, relève de l'imagination. On croit oublier dans le moment la réalité. A ce point de la réflexion, nous arrivons à la section III des « Pensées «, le pari et la liberté, nous intitulerons notre étude, le dieu parié.

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« 286 / Pari • 56 · Il faut parier.

1 ~--------~_B_l_ai_s_e_P_a_s_c_a_l _ ____.

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► Pascal (1623-1662), qui se proposait d'écrire une apologie (c'est-à-dire une défense) du chri_stianisme, ne put mener son projet à terme.

Il laissa donc à sa mor( une masse de textes- plus ou moins classés et plus ou moins élaborés.

A côté de notés brèves jetées sur le papier figurent des développements qui orit déjà fait· l'objet d'une mise au point.

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1 Ces papiers furent classés par ses héritiers et publiés dans ce qui constitue « l'édition de Port-Royal» des Pensées.

A-partir du x1x• siècle, plusieurs spécialistes proposèrent des éditions plus rigoureuses des Pensé~s, chacun d'entre eux procédant à son propre classement.

La partie relativement longue intitulée «Infini-Rien» correspond à ce que l'on appelle conimun~ment « le pari de Pascal>>.

Elle est vraiment restée à l'état de brouillon, ce qui ne facilite pas le travail des commen- tateurs.

· Au début de ce fragment, Pascal admet qu'il est diffi­ cile à un chrétien de prouver que la croyance en Dieu s'impose.

Les chrétiens ne peuvent « rendre raison de leur enfance» (croyance), c'est-à-dire.

qu'_ils ne peu­ vent, par une démonstration, montrer qu'ils ont raison d~ croire.

Cette incapacité ne gêne n'ullement'Pascal qui la trouve même normale.

Elle lui permet d'ailleurs de partir d'une vraie table rase, d'un stade zéro de l'argu­ mentation.

« Examinons donc ce point, et disons: "Oieu est, ou il_n'est pas." Mais de quel cô_té pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer: il y a un chaos infini. »

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