Le désir n'est-il que l'expression d'un manque
Publié le 23/05/2013
Extrait du document
«
Schopenhauer présente la logique infernale du désir où il exprime que "tout désir naît d'un manque [...] donc il
est souffrance tant qu'il n'est pas satisfait".
Le philosophe condamne à la souffrance tout être de désir, ainsi, il
propose de se libérer de celui ci car la réalité est loin d'être conforme à nos désirs et n'est pas là pour nous
réjouir, il s'agit donc de l'accepter telle qu'elle est.
Selon Schopenhauer le désir est par nature insatiable et il
nous entraîne dans une logique du "toujours plus" qui nous condamne à éprouver toujours cette sensation de
manque et de souffrance.
Schopenhauer montre bien le lien du désir au besoin et au manque.
Ainsi, écrit-il, le
fait de vouloir est toujours engendré par le manque, celui-ci étant identifié immédiatement à la souffrance.
La
plénitude qui provient de la satisfaction d'un désir particulier ne peut jamais être complet dans la mesure où
cette même satisfaction est ce qui empêche d'autres désirs de se réaliser.
De plus, cette plénitude très partielle
ne dure pas et laisse très vite place à d'autres désirs.
C'est en quoi le désir ne saurait promettre ni bonheur ni
repos.
Le trouble habite irrémédiablement la conscience de l'homme attaché à sa volonté.
Ainsi, le désir serait vécu uniquement comme manque et souffrance car sa conception ordinaire nous amène à
penser que celui-ci est une recherche de satisfaction qui ne donnerait lieu qu'à une déception puisque cette
satisfaction ne serait qu'éphémère, c'est tout du moins ce que Schopenhauer soutient dans sa thèse.
Cependant, ne peut-on pas penser que désir est plaisir ? Le désir n'est-il pas plus que l'expression d'un simple
manque ?
PARTIE B : Le désir, une condition essentielle de la vie et du bonheur
Le désir a souvent été conçu purement négativement comme une force aveuglante, une source de déséquilibre
s'opposant aux autres facultés humaines.
Cependant, selon Spinoza, il n'y a pas lieu de condamner le désir car
celui-ci est la caractéristique fondamentale de l'être humain qui doit se reconnaître comme un sujet désirant et
c'est ce désir qui nous constitue et qui nous pousse à nous réaliser, à nous accomplir.
À la conception du désir
comme un manque, Spinoza oppose celle du désir comme puissance proprement humaine.
Le désir n'est pas
seulement l'expression d'un manque, il est cette force intérieure qui pousse chacun à exister en cherchant à se.
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