Le désir n'est-il pour l'homme qu'une façon de se distinguer de l'animal ?

Ensuite, les deux marquent un manque : quelque chose fait défaut à l?être qui désire comme à celui qui est en proie au besoin. Dans les deux cas, enfin, il y a mise en mouvement du corps (humain ou animal) en vue de trouver une satisfaction.   b)     Du besoin eu désir : la satisfaction substitutive Le fait que désir et besoin possèdent une structure similaire a permis à Freud de concevoir le désir comme pulsionnel, proche de l?instinct animal. Le fait que le désir soit accompagné de conscience n?enlève rien au fait qu?il soit structurellement un appétit car la conscience est, pour la psychanalyse, une partie très infime de la vie psychique. Ainsi, le désir, pour Freud, n?est jamais qu?une forme particulière du besoin. Le besoin est une tension qui ne trouve sa résolution que dans la rencontre de l?objet adéquat dans le réel. Mais si la satisfaction est rendue impossible par des obstacles extérieurs, le besoin se fait désir en ce qu?à l?objet réel, seront substituées, des « images mnésiques » qui procureront à l?homme une satisfaction imaginaire. Cette structure se retrouve dans le rêve et chez l?enfant. Autrement dit, le désir est alors structurellement une sublimation du besoin.   Transition : -          L?homme se distingue donc de l?animal en ce que ses besoins prennent la forme du désir, mais « génériquement », le désir est semblable au besoin.