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Le désir est-il raisonnable ? Le désir peut-il être satisfait ?

Publié le 07/10/2018

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Le problème est que le désir humain ne se l imite justement pas au besoin. Il ne se satisfait pas de ce qui est fini ou limité, sous peine de perdre son identité de désir. Ce dernier est en quelque sorte aspiration à l’infini. Platon l’a, par exemple, mis en lumière dans le passage célèbre du Banquet, où il est question de définir et de décrire l’amour. On désire d’abord le corps de l’être aimé, mais cette beauté du corps est extérieure, apparente, elle nous condamne un jour à la déception. L’amour véritable, source de bonheur, doit s’élever à la beauté de l’âme, qui, selon le jugement de Platon, est immatérielle et éternelle. Dans ce cas, l’aspiration à l’infini est davantage satisfaite.

« Le désir eut-il être satis fait ? a.

Princip e gé nér al On parvient d'au tant mieux à régu ler l'e xercice et la force du désir que l'on sépar e not amment des types de désir s dif fére nts, ainsi que nous invite à le faire Épicur e.

Il di st ing ue, en effet, les désirs va ins d'un côté, des désir s natur els et nécessa ires de l'autre.

Les premi ers ont pour objet des biens en qua ntité illimitée -richesse, glo ire, etc.

-, ou des choses imposs ibles comme l'imm ortali té.

Ils sont donc voués à n'ê tre jamais assouvis.

Les seco nds s'attac hent, au contr aire, au x seul s beso ins en quantité objec tivement limitée.

b.

Vie heur euse Il ne s'agit pas de mener une vie austère et frug ale, ni de se contenter des stricts beso ins.

Épicur e précise qu'il faut seulement se rappeler que le plaisir apparaît pleinement dès la lim ite sati sfaite des beso ins, le reste n'étant que super flu.

Ainsi, en toute occasion, le niveau suffisant de plaisir est atte int, puisqu'on considère tou jour s avec justesse ce qui doit être obtenu en prior ité.

Le bonheur est alor s cons tant.

c.

Dési r d'i nfini Le problème est que le désir humain ne se lim ite juste ment pas au beso in.

Il ne se sati sfait pas de ce qui est fini ou limité, sous peine de per dre son identité de désir .

Ce dernier est en quelque sorte aspir ation à l'inf ini.

Platon l'a, par exem ple, mis en lumiè re dans le passag e célèbr e du Banquet , où il est question de définir et de décrir e l'amour .

On désir e d'abor d le corps de l'être aimé, mais cette beauté du corps est extér ieur e, apparente, elle nous condamne un jour à la décepti on.

L'a mour vérita ble, sour ce de bon heur , doit s'éle ver à la bea uté de l'âme, qui, selon le juge ment de Plato n, est imma térielle et étern elle, (cf.

chapi tre 12 p.

118) .

Dans ce cas, l'aspiration à l'inf ini est davantage satisfaite.. »

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