le dépassement de la métaphysique
Publié le 18/12/2013
Extrait du document
«
mathématique » incluent le prédicat dans leur concept, de ce fait, on n’obtient de prédicat supplémentaire et
d’affirmation sur le réel, contrairement aux énoncés portant sur la science empirique.
Le réel n’est donc pas
« transformé », et les énoncés ne sont que des constatations.
b) Énoncés qui ne sont pas doués de sens : faux en vertu de leur forme, négation des premiers, contraire de la
tautologie.
«Exemple : le sicilien qui dit « tous les siciliens sont menteurs », repris par Foucault dans La Pensée du
Dehors .
L’énoncé se contredit intérieurement.
Le sicilien, en affirmant que tous les siciliens sont menteurs, annule sa
propre affirmation et la rend insensée.
c) Pour tous les autres énoncés : il faut s’en remettre aux énoncés protocolaires = énoncés d’expérience qui relèvent de
la science empirique.
À l'opposé, un jugement synthétique est un jugement dont le prédicat est ajouté au sujet sans qu'il en ait été tiré.
Il n'y
a de connaissance nouvelle que si le jugement qui l'énonce est synthétique .
Il est impossible que le jugement
synthétique se laisse réduire à son sujet, son prédicat étant tout à fait en dehors du concept du sujet.
Les propositions
protocolaires étant absolument vraies, puisque tirée de l’expérience, la science n'a plus qu'à comprendre les relations
entre ces propositions pour obtenir une théorie complète de la réalité physique.
Enfin : « Si l’ont veut construire un énoncé qui n’appartient pas à l’une de ces espèces, cet énoncé sera
automatiquement dénué de sens.
»
Carnap a exposé les divers moyens de construction d’un énoncé valable, qui n’incluent pas la méthode métaphysique,
automatiquement dépourvue de sens.
Donc, la situation est telle qu’il n’y a pas de place, en métaphysique, pour des énoncés doués de sens et cela résulte
d’une volonté de la métaphysique -comme l’indique le verbe « ne veut »- de découvrir et présenter une connaissance
sur laquelle la science empirique n’a pas de prise.
Le verbe vouloir semble indiquer un caprice de la métaphysique à
s’adapter aux deux types d’énoncés préconisés, puisque le métaphysicien ne traite pas de relation empiriquement
constatable, sinon les thèses métaphysiques seraient de simples énoncés d’expérience de la même espèce que ceux de
la physique.
L’entendement ne pouvant se donner ses propres objets, elle doit les recevoir, et ce, à travers la sensibilité.
»
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Liens utiles
- « Nous affirmons que les soi-disant énoncés de la métaphysique sont dépourvus de sens. » Carnap, «Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage», 1931. Commentez cette citation.
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