Le corps est-il le malheur de la conscience ?
Publié le 09/02/2022
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«
LE CORPS EST-IL LE MALHEUR DE LA CONSCIENCE ?
A quoi nous sert la conscience ? Concrètement elle nous sert à connaître mentalement
l’existence de ce qui nous est propre ou de ce qui nous est extérieur.
La conscience peut
rencontrer un certains nombres d’obstacles.
L’activité de notre corps est faite de réflexe et
d’instinct, ceci est un exemple que nous pourrions mettre en évidence, qui d’ailleurs
n’hésitent pas à intervenir dans les opérations de notre conscience.
Les faits réunis, nous
aurions sujet à dire que notre réflexion serait meilleure si nous n’avions pas besoin de
gérer notre corps; on en sortirait donc l’idée que notre corps serait comme le malheur de
la conscience.
Mais cette première observation ne serait-elle pas un peu trop catégorique ?
Certes notre corps intervient dans la conscience mais cela ne veut pas forcément dire
qu’elle nécessite une perturbation.
Sans oublier que les idées de notre conscience, sans
une origine corporel, sont difficilement envisageables.
Dans la constitution de notre
conscience, il est de ce devoir d’étudier le véritable rôle du corps.
Nous pouvons souligner les trois orientations suivantes : nous verrons dans une première
partie que les raisons qui nous poussent à exercer notre conscience contre notre corps;
dans une deuxième partie nous mettrons en valeur la contribution qu’apporte le corps à
l’exercice de notre conscience.
Dans une dernière partie nous chercherons à savoir
comment notre conscience et notre corps peuvent converger pour la plus haute
manifestation de notre existence.
Le fait de ne pas donner signe de santé est la manière utilisée par le corps pour se
reconnaître.
En oubliant notre corps, en mettant de côté les impulsions et les tensions qui
régissent à l’intérieur de celui-ci, c’est à ce moment que nous pouvons espérer penser.
La
pensée qui va demander un certain degrés de santé pour qu’on puisse se concentrer sur ce
qui nous occupe intellectuellement mais aussi spirituellement.
Il existe aussi la pensée
consciente, qui elle arrête le corps sous la forme d’une réflexion.
Comme le suppose
Alain: « Dans le sommeil, je suis tout mais je n’en sais rien.
La conscience suppose
réflexion et division.
La conscience n’est pas immédiate.
Je pense et puis je pense que je
pense, par quoi je distingue Sujet et Objet, Moi et le monde, Moi et ma sensation, Moi et
mon sentiment, Moi et mon idée», ce qui met encore plus en valeur l’importance de la
réflexion.
L’union d’une âme et d’un corps est le phénomène que nous appelons la vie, mais cette
âme et ce corps ne sont pas forcément en harmonie.
Comme l’a dit Socrate: « que les
tonneaux de l’un bon état et remplis[…] il est obligé de les remplir sans cesse jour et nuit,
sous peine de s’attirer les derniers chagrins ».
Nous avons bien ici la représentation de
l’opposition entre l’âme et le corps, vaut-il mieux une âme du déréglé ou celui du
tempérant ? En effet, pour que la conscience soit elle ferait appelle à l’âme alors que le
corps lui serait totalement indifférent à cette vocation.
C’est pourquoi toute une tradition
nous demande de donner à notre âme une place essentielle en raison de son immortalité.
Voilà donc pourquoi nous devons laisser le corps à ses affaires sensibles, et que n’importe
quelle pensée qui se respecte doit tourner ses regards vers ce que l’on appelle
l’intelligible..
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