Le commerce favorise-t-il la paix ? Echanges et pacificisme

« - Le commerce ne favorise pas la paix • Le désir de posséder est à l'origine de tous les conflits entre les hommes.

Le commerce n'obéit à aucune règle éthique.

Tous les moyens sont bons pour parvenir à tirer le meilleur prix de ce que l'on vend.

L'instinct de propriété conduit à la guerre D es penseurs aussi différents que Dide­ rot, Voltaire, Engels, Valéry s'accordent à dire que l'origine de toute violence est la volonté de posséder.

Le commerce, qui, «Une race très folle et très sordide est celle des mar· chands, puisqu'ils exercent un métier fort bas et par des moyens fort déshon· nêtes...

Érasme, Éloge de la folie certes, profite à l'homme, parce qu'il est intime­ ment lié à la notion de profit, le conduit à entrer en guerre contre son pro­ chain, au nom d'intérêts purement égoïstes.

Le commerce est immoral L ~s commerçant~, dit Erasme dans Eloge de la folie, «mentent à qui mieux mieux, se par­ jurent, volent, fraudent, trompent et n'en pré­ tendent pas moins à la considération, grâce aux anneaux d'or qui encer­ clent leurs doigts».

De là la guerre.

Tout conflit avec mon semblable a pour origine le fait de le considérer com­ me un moyen me per­ mettant de parvenir à mes propres fins.

Les luHes d'intérêts conduisent à la guerre D ans L'Impérialisme , Hannah Arendt écrit: «L'impérialisme naquit lorsque la classe dirigeante détentrice des instruments de produc­ tion capitaliste s'insur­ gea contre les limitations nationalistes imposées à son expansion écono­ mique.» Voilà qui prouve bien qu'au nom du commerce, les hom­ mes sont capables des plus terribles abomi­ nations.

Le commerce est sans sagesse.

C'est pourquoi il conduit à la guerre.

Il est en soi contradictoire.

L'homme a besoin d'autrui pour vivre, et cependant il n'hésite pas à le nier pour servir ses intérêts.

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