Le caractère selon Schopenhauer
Publié le 08/11/2012
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Philosophie Ce texte de Schopenhauer discute du caractère de l'homme. Dans ce texte l'auteur étudie le problème suivant : Le caractère de l'homme est-il invariable ? Si cela est le cas et que chaque homme nait avec une manière d'être et qu'il reste tel quel à la fin de sa vie comment est-il possible d'affirmer que l'expérience de la vie n'affecte pas le caractère ? Ou au contraire si cela est faux, comment pouvons-nous être sûr de la personne qui se trouve en face de nous et comment pouvons-nous faire confiance à autrui ? Le caractère peut se définir, dans le contexte de ce texte, comme le fil conducteur de l'homme. C'est cela qui fait d'un homme, d'une femme, ce qu'il/elle est. En effet d'après la thèse défendue, chaque personne a un caractère différent mais ce caractère ne change pas au fur et à mesure. Une personne qui nait avec un caractère meurt avec le même caractère.Dans ce texte Schopenhauer défend la thèse qui affirme que le caractère de l'homme ne change pas et critique le fait que certaines personnes puissent penser que le caractère est changeable au cours de la vie.Quelques enjeux peuvent engendrer de ces thèses comme le fait que si la thèse défendue par l'auteur est exacte les gens auront entièrement confiance aux personnes qui ont montré une sympathie, une bonté considérable. De plus il y aura une grande connaissance des personnes qui se côtoie. En effet, quand on apprend à connaître quelqu'un et qu'on découvre que cet...

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défendue.
En effet, certaines personnes pensent que le caractère n’est pas quelque chose de définit à vie et qu’on peut faire en sorte
qu’il change avec de l’exercice et de la force d’esprit.
Ces personnes pensent que quelqu’un qui a déjà été lâche peut être également
loyal par la suite.
Schopenhauer critique toutefois cette vision qu’on les gens en employant un nouvel argument.
Il annonce que
même le plus retissant à accepter la thèse défendue va un jour où l’autre faire face à la thèse de Schopenhauer.
Pour expliquer, si
quelqu’un effectue un acte négatif ou trahi quelqu’un, même celui qui prétend que le caractère n’est pas invariable, aura du mal à
faire confiance à cette personne même et ne la verra que comme quelqu’un qui n’est pas digne de confiance et ne changera jamais
d’avis.
Cela prouve que chacun pense que quoi qu’il arrive, le caractère qui définit un homme reste le même tout au long de sa vie.
La dernière phrase de ce texte nous énonce l’enjeu de la thèse défendue qui est que si on peut se reposer sur le caractère de l’homme
pour le juger alors on aura une connaissance exacte de cette personne et on pourra les croire et leur faire confiance en ce qu’elle dit
et fais.
Mais seulement si elle a fait preuve de « mérité », ce qui signifie qu’elle doit faire preuve de bonne action sans penser par
derrière à une quelconque reconnaissance.
Pour illustrer cette idée nous prendrons l’exemple d’une personne qui sauve un enfant des
flammes.
Celui qui fait preuve de mérite est l’homme qui a sauvé cette enfant pour des raisons morales : pour ne pas avoir le mort de
cet enfant sur la conscience, pour sauver une vie.
Celui qui aura sauvé cet enfant simplement pour des raisons médiatiques : afin de
devenir célèbre et de passer au journal télévisé, n’aura pas fait preuve de mérite.
Pour conclure, nous pouvons dire que Schopenhauer définit en quelques sortes ce que nous sommes.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes avant tout un caractère.
Ce principe qui fait de nous des personnes uniques et qui peuvent être connues, reconnues
pour nos actes, nos actions et par nos décisions.
Interchangeable et invariable d’après Schopenhauer, le caractère est avant tout notre
identité..
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