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Le Bonheur et le Monde

Publié le 08/04/2014

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Certes, la condition de l'homme est misérable et fragile. Mais,

parce qu'il a une conscience, l'homme n'a pas à accepter l'ordre

des choses. Son destin est, au contraire, de transformer le

monde pour améliorer son sort, non de se résigner au malheur.

« - Pour être heureux, il ne faut pas être étranger au monde - •H·U• Certes, la condition de l'homme est misérable et fragile.

Mais, parce qu'il a une conscience, l'homme n'a pas à accepter l'ordre des choses.

Son destin est, au contraire, de transformer le monde pour améliorer son sort, non de se résigner au malheur.

En travaillant, l'homme améliore sa condition D epuis qu 'il a été exclu du paradis ter­ restre, l' homme doit tra­ vailler pour subvenir à ses besoins .

Mais le tra- •le bonheur est l'état dans le monde d'un être raison­ nable, à qui, dans tout le cours de son existence, tout arrive selon son souhait et sa volonté.• Kant, Critique de la raison pratique vail est aussi une manière de refuser sa condition.

En travaillant , l'homme agit sur le monde et cherche à amé­ liorer son sort.

Le pro­ grès montre que les hommes ne sont pas indifférents aux maux qui les touchent et qu'ils refusent de les accepter.

La quête du bonheur passe par la domination de la nature P our la philosophie classique et mo­ derne, celle de Des­ cartes, mais aussi celle de Hegel et de Marx, le destin de l'homme est de transformer le monde, de soumettre la nature.

C'est ainsi que l'esprit, en se confrontant à la résistance que lui oppose le réel , s'élève.

Cette élé­ vation est la condition même du bonheur .

En effet, il n'y a aucun bonheur possible dans la soumission aux nécessités naturelles.

On ne peut pas rester étranger à la Cité C omme le dit Aris­ tote, tout État est une société qui se fonde sur l'espoir d'un bien.

Les hommes sont res­ ponsables de la société dans laquelle ils vivent.

Leur bonheur dépend du bonheur collectif.

L'intérêt pour la vie poli­ tique les conduit à ren­ verser les tyrans, à amé­ liorer les lois et les gou­ vernements , à tâcher de vivre mieux.

Le destin de l'homme n'est pas d'accepter sa condition, mais de l'améliorer.

C'est le premier principe de son bonheur.

Il dépend de lui de supprimer les maux qui viennent de la nature ou de la société.

L 1. »

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