Le bonheur est-il une question de chance ?

« peut être né dans des circonstances très défavorables oùla recherche du bonheur peut paraître secondaire parrapport à la survie.

On peut distinguer dans ce premierpoint deux facteurs de chance: -la génétique.

-la situation sociale de départ.

b) Dans un second temps on peut penser aux accidents de la vie.

Nul n'est à l'abris de grands malheurs.

Nous pouvons toujours perdre ce sur quoi reposait notrebonheur: des proches, la santé.

Ces évènements sont desimprévus, relèvent de l'accident donc de choses qui nouséchappent.

Un exemple peut être fourni par la tragédie.Qu'est ce que la tragédie, en effet, sinon l'expressionaboutie du bonheur qui nous échappe dès que l'on croit leposséder? Les personnages n'échappent pas à leur destin,au fatum.

Mais ce destin dont nous ne sommes pas maîtreest-il prédéterminé, le fruit d'une histoire qui se déroule ànotre insu? Est-il la manifestation de puissancessupérieures? Deux cas sont à distinguer dans ce secondpoint: Il se peut que nous croyons aller au bonheur alors que nous travaillons à notreruine.

En ce qui concerne le bonheur, il n'y a pas de règlesûre, pas de science. On peut remarquer la relation entre les évènements qui nous affectent et dont onne peut rien et la religion.

Les divinités grecques ne jouent-elles pas avec le bonheur des hommes? Les honneurs quileur sont rendus par des cultes et des rites n'expriment-ilspas la crainte de leurs puissances? Transition: Dans la religion chrétienne néanmoins, le malheur des hommes est considéré comme une punition, etdonc comme la juste conséquence des péchés .

L'hommeest responsabilisé, c'est sa faute s'il est malheureux. 2 Le bonheur est tout entier dans la volonté humaine. a) Responsabiliser l'homme sur son propre bonheur conduit à réfléchir aux moyens d'y parvenir.

Pour lareligion chrétienne, le paradis est la récompense d'une viesans péché.

Mais pour quitter le terrain de la religion, lemalheur des hommes peut procéder de deux causes quirelèvent de sa responsabilité: L'erreur de jugement: on pense trouver le bonheur par de mauvaises voies.

Par exempleaccumuler des biens ne rend pas heureux, c'est unmauvaise piste car elle pousse l'homme à accumuler de plusen plus sans jamais être satisfait et à désirer sans cesse. Certains actes: Rousseau fait de l'acte juste par l'intermédiaire de la conscience moralequelque chose qui délivre une satisfaction.

Les méchantssont toujours punis, c'est-à-dire non pas toujours jugés pardes hommes, mais punis car ils sont malheureux. b) Si on ne peut supprimer le hasard, l'infortune et si le bonheur consiste à atteindre un but, on peutnéanmoins se donner un but qui peut être atteint.

Pour êtreheureux, encore ne faut-il pas désirer l'impossible. c) On pourra faire référence à la vie ascétique qui conduit des hommes à se retirer des plaisirs éphémèresde la ville afin de rechercher la paix de l'esprit.

Une vie deprivations peut être envisagée en effet comme le refus deplaisirs qui cachent une peine future plus lourde (parexemple la mauvaise conscience) .

Bien sûr, cette visiondu bonheur peut être contestée. d) Enfin, on peut penser à une formule provenant d'une reprise romantique du stoïcisme "Souffre et. »