Le bonheur des hommes dépend-il de l'augmentation des richesses ?
Publié le 03/03/2009
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Richesse et bonheur
Beaucoup d'Homme veulent être riches et heureux. La richesse et le bonheur sont-ils liés ? Nous verrons que la richesse garantie un minimum de bonheur aux Hommes mais cependant elle ne garantie pas un maximum de bonheur. En plus de cela, nous analyserons les effets pervers que peut avoir la richesse sur notre société.
Elisabeth Bertou explique dans Matérialisme et bonheur que d'après les études rapportées par l'American Pschological Association, nous sommes plus heureux lorsque nous vivons dans des pays riches, développés, que dans les pays pauvres, en voie de développement. Elle le confirme en disant que la richesse nous permet de subvenir à nos besoins de base.
Marcel Pagnol fait apparaître dans Topaze que la richesse permet à l'Homme d'obtenir tout ce dont il désir.
En effet il met en évidence le fait que des que l'Homme possède de beaucoup d'argent, le monde est à ses pieds et il obtient tout ce dont il désir.
Certes la richesse permet un minimum de bonheur mais elle ne permet ne permet pas un maximum de bonheur. En effet le graphique tiré de Sciences Humaines démontre que lorsque les besoins de base sont rassasiés l'Homme n'est pas plus heureux avec plus de revenu. Ainsi nous pouvons dire que quand le revenu augmente il n'y a pas d'augmentation du bonheur.
Elisabeth Bertou montre même, que lorsqu'il y a de la richesse nous pouvons constater qu'il n'y a pas de bien être chez l'Homme car il a toujours des besoins secondaires qui sont illimités.
Nous allons voir maintenant que la richesse peut avoir des effets pervers sur la société.
Elisabeth Bertou démontre que la richesse favorise un comportement non-écologique et qu'elle dégrade le climat social. Marcel Pagnol confirme cette idée en montrant que l'Homme deviens mauvais lorsqu'il est riche, il ne se rend plus compte de la valeur des choses.
Ainsi nous pouvons dire que la richesse et le bonheur ne sont pas associés. En effet même si la richesse contribue à un minimum de bonheur en subvenant aux besoins de base. Cependant elle ne permet pas un bonheur maximum car les besoins secondaires sont illimités donc l'Homme à toujours besoin de plus, ce qui le rend mauvais et qui lui donne un comportement non-écologique.
Quand on pense au progrès, on pense souvent à l'amélioration des conditions de vie que la science a apportée aux hommes. Et il est commun de croire qu'une production toujours accrue des richesses est la seule source d'où puisse découler un plus grand bonheur humain. Les sages cependant ont toujours soutenu que la pauvreté était la condition même du bonheur. Est-ce là l'expression d'un idéalisme utopique ou bien est-il vrai que l'augmentation des richesses ne contribue pas essentiellement au bonheur des hommes ?
«
rapports richesse/bonheur ; argent/bonheur.
En effet, celui qui a le plus d'argent peut s'acheter la plus belle femme,bien qu'il soit le plus laid ; mais encore, il peut entretenir l'illusion de pouvoir à volonté changer son être.
Par ailleurs,on constate que l'argent n'est plus ce moyen d'échange, cet instrument permettant aux hommes d'évaluer leschoses, mais qu'il est devenu une fin en soi, désirable simplement pour lui-même.
Imaginez la dépression dumillionnaire qui apprendrait qu'il ne l'est plus ? Conclusion Tout homme veut être heureux, et cela suffit peut-être à définir, au moins provisoirement, le bonheur : il est ceque chacun désire, non en vue d'une autre chose (comme on désire l'argent pour le luxe ou le luxe pour le plaisir)mais pour lui-même, et sans qu'il soit besoin – ni, d'ailleurs, possible – d'en justifier la valeur ou l'utilité.
« À quoi bonêtre heureux ? » À cette question saugrenue il n'est pas de réponse, et c'est à quoi le bonheur se reconnaît : il estle désirable absolu, qui vaut par soi seul, la satisfaction ultime vers quoi toutes les satisfactions tendent, le plaisircomplet sans lequel tout plaisir est incomplet.
C'est le but sans but (en tout cas sans autre but que lui-même) et lecontentement sans reste.
Le bonheur est le souverain bien ; le souverain bien est le bonheur.
INTRODUCTION
Quand on pense au progrès, on pense souvent à l'amélioration des conditions de vie que la science a apportée auxhommes.
Et il est commun de croire qu'une production toujours accrue des richesses est la seule source d'où puissedécouler un plus grand bonheur humain.
Les sages cependant ont toujours soutenu que la pauvreté était lacondition même du bonheur.
Est-ce là l'expression d'un idéalisme utopique ou bien est-il vrai que l'augmentation desrichesses ne contribue pas essentiellement au bonheur des hommes ?
PREMIERE PARTIE : LE BONHEUR PAR LA PRODUCTION
1) Le point de vue du sens commun :
Aux yeux du sens commun, le bonheur est identique au bien-être ; il se confond avec la satisfaction des besoinsessentiels.
Celui qu'on appelle un malheureux, c'est avant tout un être dénué de ressources.
Travailler au bonheurdes hommes, ce serait donc travailler à produire en plus grand nombre les objets capables de satisfaire leurs besoinsessentiels.
L'accroissement de la production serait alors la condition même du bonheur et, en fait, les pays dont laproduction est insuffisante, c'est-à-dire les pays sous-développés, nous offrent l'image de grandes famines, demalheurs que ne connaissent point les pays civilisés.
Le double sens du mot « bien » semble confirmer cette liaisondu bonheur et des richesses : le bien d'un homme, en effet, c'est d'abord ce qui est bon pour lui, par opposition aumal, mais c'esi aussi ce qu'il possède.
Mes biens, c'est ce qui fait mon bonheur.
2) L'inférieur et le supérieur.
L'homme est d'abord un animal et II ne peut devenir autre chose qu'à la condition de commencer par satisfairel'animal en lui.
Le bonheur suppose toujours une sérénité que l'on ne peut atteindre qu'à la condition d'être délivrédes exigences inférieures.
L'ordre et la paix ne peuvent régner dans ce sac de peau qui est l'homme, selon Platon,que lorsque « la bête multiforme et polycéphale » est rassasiée.
Nul ne saurait être heureux s'il souffre de la faim et de la soif.
Les plus nobles spéculations paraissent bien vaines à celui qui ne peut satisfaire ses besoins vitaux.Aussi n'est-il pas étonnant qu'un philosophe comme Descartes se soit soucié « de connaissances qui soient fort utiles à la vie ».
On sait qu'à la philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, le Discours de la Méthodeoppose une philosophie pratique par laquelle nous pourrions « nous rendre comme maîtres et possesseurs de lanature ».
3) L'humanisme marxiste.
Cette conception d'une philosophie tournée vers la satisfaction des besoins essentiels de l'homme se retrouve chezKarl Marx.
L'humanité, selon lui, ne peut se réaliser, c'est-à-dire atteindre au bonheur, que par une augmentation etune organisation de la production telles que les hommes soient délivrés du souci des nécessités inférieures.
Si lecommunisme représente « l'appropriation de l'essence de l'homme par l'homme », c'est parce qu'il est ce régime danslequel l'homme pourra par une meilleure distribution des richesses mettre fin à son « aliénation ».
Aussi comprend-onqu'aux yeux du marxisme, l'invention du collier de poitrail ait plus fait pour la libération des esclaves que laprédication chrétienne.
Le développement du machinisme est plus Important pour la libération des prolétaires que lesrêveries du socialisme utopique.
Les phllosophies pré-marxistes ne seraient guère, comme la religion, qu' « un opium.
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