Le bonheur dépend il de nous ?
Publié le 06/11/2014
Extrait du document
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Globalement dans l’histoire humaine jamais une société n’a su maîtriser son environnement pour
assurer de manière stable sa subsistance et en même s’organiser de manière à ce qu’aucun des
membres de la société ne puisse avoir le sentiment d’être exploité.
A vrai dire aucune société ne maîtrise pleinement les événements et les circonstances.
Le bonheur ne
semble pas dépendre d’une action collective.
Ceux qui ont prétendu maîtriser l’histoire et
l’organisation sociale ont au final produit les pires régimes politiques, ceux qu’on appelle totalitaire et
ont généré plus que d’autres la souffrance et le malheur.
B - Aucun enfant n’est absolument protégé du malheur.
A une échelle plus réduite qui est celle de la famille Freud remarque que personne n’échappe à la
névrose.
Autrement dit tous les enfants à un moment donné ou à un autre ont été traumatisés plus ou
moins gravement.
Il est vrai que l’amour des parents ne saurait être idéal et que même si les parents
pouvaient donner un tel amour, des circonstances indépendantes de leur volonté n’en traumatiseront
pas moins leur enfant.
C - Certains malheurs sont irréversibles.
A vrai dire, on doit reconnaître que dès le ventre de notre mère nous pouvons subir des agressions et
que dès notre naissance des circonstances vont montrer la fragilité du corps, l’instabilité des émotions,
la frustration des désirs.
Certes il y a peut-être des thérapies pour dépasser nos traumatismes mais
encore faut-il qu’elles soient à notre portée.
Nous devons admettre que nous décidons pas tous des
circonstances qui pourraient au final nous permettre de rechercher le bonheur.
Cependant on ne peut nier qu’une frange de la population a eu des circonstances suffisamment
favorables pour pouvoir acquérir une autonomie de pensée et d’action relative.
Notre activité
philosophique montre que nous faisons partie de cette frange.
Il nous appartient donc premièrement
d’agir pour que ces circonstances suffisamment favorables que nous avons s’étendent à tous les êtres
humains.
C’est l’action politique et morale qui rend possible le bonheur : il faut trouver une juste
milieu entre solidarité imposée collectivement et libertés individuelles.
Deuxièmement il nous faut
examiner en quoi ayant accès à cette condition nécessaire il est possible ou non d’être heureux.
III - L’ataraxie dépend en grande partie de nous et
permet d’échapper aux circonstances malheureuses.
A - Préambule.
Avant donc d’examiner l’action sociale qui permettrait d’élargir les conditions favorables rendant
possible le bonheur, il convient de se demander si nous qui avons accès à ces conditions favorables
pouvons être heureux ou non.
Les philosophies antiques eudémonistes telles que le stoïcisme et.
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