« Le bien et le mal sont-ils des valeurs innées ? »
Publié le 16/08/2012
Extrait du document
Notamment Locke, philosophe anglais, défendra cet empirisme car pour lui on n’a aucune conscience des choses ou des sentiments avant de les avoir appréhendés par nos sens. La pensée est donc le fruit de l’expérience. Il a d’ailleurs écrit un essai, « L’Essai sur l’entendement humain « ou il démontre que la conscience morale n’est pas innée. Dans ce dernier, il explique que d’après lui, la conscience du bien et du mal ne sont pas naturelles car on ne la retrouve pas dans la nature. Les vertus telles que la vérité, la justice ou encore la fidélité nous sont instruites par des règles que nous respectons plus ou moins pour pouvoir vivre en communauté. Il y a différents type de règles : il y a les lois qui nous sont imposées et qui sont là pour nous protéger et garantir nos libertés, telles que l’interdiction de voler, de tuer ou encore de violer. Et il y a les règles que l’on nous enseigne étant petit soit pour nous apprendre à vivre dans la société soit par conviction religieuse en suivant les principes ordonnés. Ainsi, selon lui, rien n’existe dans la conscience qui n’ait existé avant dans nos sens et que la distinction du bien et du mal est acquis par l’expérience et les règles qui découlent soit de l’éducation soit de la société.
Liens utiles
- Le devoir moral: Le bien et le mal sont-ils des valeurs conventionnelles ?
- PEUT-ON DIRE QUE LE BIEN ET LE MAL SONT DES VALEURS CONVENTIONNELLES ?
- Sartre fait dire à un de ses personnages : « IL N'Y AVAIT QUE MOI : J'AI DÉCIDÉ SEUL DU MAL. SEUL J'AI INVENTÉ LE BIEN ». Pensez-vous que l'individu puisse créer librement ses valeurs ?
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)
- QUESTION DU MAL