Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin (Nietzsche)
Publié le 02/10/2013
Extrait du document
À la fin du texte, Nietzsche présente ce qu'il appelle un « troisième état « (l. 12). C'est une indication précieuse pour comprendre le développement du texte ; on en déduit que deux états ont précédé. Il faudra articuler le commentaire autour de ces trois états .
Le premier état, le plus habituel, met en relation « besoin «, « travail « et « ennui «. Trilogie originaire de l'homme qui vit dans la dépendance.
Le deuxième état résulte de l'effort qu'on peut faire pour s'arracher au besoin de travail, arrachement existentiel qui substitue à l'importance du travail la futilité du jeu .
Le dernier état, désir informulé, paroxysme du jeu, serait ce que d'aucuns appellent le bonheur. Nietzsche ne cache pas qu'il s'agit d'un voeu pieux, d'une chimère, car il dépend encore de la logique du travail.
«
logique que logique.
Nietzsche, en effet, déduit la nature du travail de
sa genèse
et de sa progressive constitution.
Il faudra être attentif à ce
type de raisonnement.
..,.
Cette façon de« raconter» comment les concepts s'articulent et s'en
gendrent produit un effet de dispersion apparente quant
au thème du
texte : du besoin on passe
au travail, du travail à l'ennui, de l'ennui au
jeu et du jeu au bonheur.
Il semble néanmoins que ce soit la notion de
travail qui fédère tous ces concepts, mais il faudra le justifier.
LES TERMES À RETENIR
..,.
Les termes « besoin » et « travail » reviennent incessamment, res
pectivement neuf et huit fois.
Viennent ensuite
I' « ennui » (trois fois),
« le jeu » (trois fois).
Tous ces termes s'enchaînent dans un rapport de
génération
qu'il conviendra de détailler .
..,.
Il faut souligner également l'importance de« l'habitude» (1.
4-7) dans
la constitution du travail.
..,.
Enfin, le texte s'achève sur un état « bienheureux » (1.
14) qui suc
cède
au jeu, état suggéré par une comparaison, puissant moyen d'ex
pression pour Nietzsche,
en accord avec la vigueur et la brièveté de
ses propos .
..,.
La répétition des mots nous instruit sur la succession des « états »
liés
au travail et permet de dégager ainsi la progression du texte.
LA STRUCTURE DU TEXTE
..,.
À la fin du texte, Nietzsche présente ce qu'il appelle un « troisième
état
» (1.
12).
C'est une indication précieuse pour comprendre le déve
loppement du texte ; on en déduit que deux états ont précédé.
Il faudra
articuler le commentaire autour de ces trois états .
..,.
Le premier état, le plus habituel, met en relation « besoin », « travail »
et « ennui ».
Trilogie originaire de l'homme qui vit dans la dépendance .
..,.
Le deuxième état résulte de l'effort qu'on peut faire pour s'arracher
au besoin de travail, arrachement existentiel qui substitue à l'importance
du travail la futilité du jeu .
..,.
Le dernier état, désir informulé, paroxysme du jeu, serait ce que
d'aucuns
appellent le bonheur.
Nietzsche ne cache pas qu'il s'agit d'un
vœu pieux, d'une chimère, car
il dépend encore de la logique du
travail..
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